É.-U. 2017. Drame biographique de Angela Robinson avec Luke Evans, Rebecca Hall, Bella Heathcote. En 1941, le psychologue William Marston crée le personnage de Wonder Woman, en s'inspirant de son épouse et de leur amante. Histoire étonnante et passionnante, au parfum sulfureux. Quelques clichés et passages un peu mélo. Réalisation vive et expressive. Formidable trio d'interprètes. (sortie en salle: 13 octobre 2017)
En 1941, le psychologue William Marston crée le personnage de Wonder Woman, en s'inspirant de son épouse et de leur amante. Histoire étonnante et passionnante, au parfum sulfureux. Quelques clichés et passages un peu mélo. Réalisation vive et expressive. Formidable trio d'interprètes. (sortie en salle: 13 octobre 2017)
Ce passionnant drame pour adultes avertis, relatant l'étonnante genèse de la première superhéroïne féministe, est une bien agréable surprise. Par sa mise en scène soignée et souvent expressive, Angela Robinson (les inoffensifs D.E.B.S. et HERBY - FULLY LOADED) illustre les sources d'inspiration de la célèbre bande dessinée de DC Comics, où le cuir, les menottes et les masques sont à l'honneur. Du même souffle, la cinéaste salue le courage et l'avant-gardisme du trio à l'origine de sa création. Cela dit, l'ensemble n'est pas exempt de clichés et de relents mélodramatiques, surtout lorsque vient le moment d'illustrer les réactions d'une Amérique sexiste et pudibonde, mal préparée pour faire face à ce triangle polyamoureux. Des trois formidables interprètes qui donnent vie à ces fascinantes figures historiques se démarque Rebecca Hall (CHRISTINE). Celle-ci sait tour à tour nous faire pouffer de rire en débitant des répliques d'une incroyable vulgarité et nous toucher droit au coeur durant les scènes de ruptures et de réconciliations.
Texte : Louis-Paul Rioux