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Le Rire de ma mère

Fr. 2017. Drame de Pascal Ralite, Colombe Savignac avec Igor van Dessel, Suzanne Clément, Pascal Demolon. Un adolescent secret et timide, fragilisé par le récent divorce de ses parents, doit trouver le courage d'affronter ses peurs lorsqu'il apprend que sa mère est atteinte d'un cancer. Mélodrame pudique et intelligent. Scénario évitant les poncifs du genre. Des facilités vers la fin. Réalisation sensible, mais manquant de personnalité. Interprétation juste et sobre. (sortie en salle: 17 août 2018)

Général
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Le Rire de ma mère (Le Rire de ma mère)

Général Général

Fr. 2017. Drame de Pascal Ralite, Colombe Savignac avec Igor van Dessel, Suzanne Clément, Pascal Demolon.

Un adolescent secret et timide, fragilisé par le récent divorce de ses parents, doit trouver le courage d'affronter ses peurs lorsqu'il apprend que sa mère est atteinte d'un cancer. Mélodrame pudique et intelligent. Scénario évitant les poncifs du genre. Des facilités vers la fin. Réalisation sensible, mais manquant de personnalité. Interprétation juste et sobre. (sortie en salle: 17 août 2018)

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Depuis le divorce de ses parents, Adrien vit seul avec sa mère exubérante, pendant que son père refait sa vie avec une jeune artiste. Rangé et introverti, l'adolescent entretient secrètement des sentiments pour Elsa, une consoeur de classe au fort caractère qui, contrairement à lui, sait s'imposer lors de leurs cours de judo et de théâtre. Alors qu'il cherche désespérément à acquérir du courage, Adrien apprend une terrible nouvelle: sa mère souffre d'un cancer. Sa famille doit alors se reconstituer pour faire face à l'épreuve, et l'aider à trouver la force d'affronter la perspective d'une vie sans sa mère.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce mélodrame pudique et intelligent ne manque pas de qualités; un scénario atypique, qui évite plusieurs des écueils du genre; une réalisation sensible, qui sait quand capter ou dissimuler l'émotion; une distribution composée d'acteurs presque toujours justes et sobres. Ces qualités ne dissipent toutefois pas le malaise laissé par quelques facilités dans le dernier droit, par un symbolisme parfois trop appuyé (l'utilisation qui est faite de "L'Oiseau bleu") et par une mise en scène en tandem qui semble chercher sa personnalité. Empruntant tantôt à Xavier Dolan (la flamboyance forcée du personnage de la mère), tantôt à Maurice Pialat (le déjeuner de famille qui vire à l'engueulade), tantôt à Claude Sautet (l'apprentissage difficile des "choses de la vie"), l'ensemble est marqué par de nombreuses influences, mais peine à trouver une voix distinctive et forte. D'où l'impression d'une oeuvre soignée et sincère, qui n'arrive toutefois pas à convaincre complètement.

Texte : Georges Privet

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