É.-U. 2017. Drame d'horreur de Don Mancini avec Fiona Dourif, Michael Therriault, Adam Hurtig. Dans un hôpital psychiatrique, une poupée possédée par l'esprit d'un criminel agresse sauvagement plusieurs patients. Septième épisode à la fois convenu et étonnamment fignolé. Traitement anxiogène froid et clinique, virant au gore grandguignolesque à mi-parcours. Interprétation dans la note.
Dans un hôpital psychiatrique, une poupée possédée par l'esprit d'un criminel agresse sauvagement plusieurs patients. Septième épisode à la fois convenu et étonnamment fignolé. Traitement anxiogène froid et clinique, virant au gore grandguignolesque à mi-parcours. Interprétation dans la note.
Créateur du personnage de Chucky, Don Mancini a repris à son compte la franchise en 2004 et signe ici un septième opus honorable. Sans surprise, l'intrigue est classique et prévisible, mettant la table au dénouement pour un huitième épisode. En revanche, la mise en scène et la composition des plans se révèlent étonnamment soignées, surtout dans la première moitié du film. De même, tout un travail a été fait sur les décors, d'une froideur clinique, forgeant un climat assez anxiogène. Malheureusement, l'entrée en scène de la poupée meurtrière à mi-parcours fait sombrer l'ensemble dans le gore grandguignolesque. Fiona Dourif (CURSE OF CHUCKY) domine une distribution dans la note, partageant la vedette avec son père Brad, voix officielle de l'entité démoniaque.
Texte : Olivier Lefébure