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Le Problème d'infiltration

Can. 2017. Drame psychologique de Robert Morin avec Christian Bégin, Sandra Dumaresq, Guy Thauvette. Quand un patient insatisfait et violent le poursuit en justice, un médecin spécialisé en chirurgie des grands brûlés sent se fissurer son existence apparemment idyllique. Fascinante réflexion sur le narcissisme pervers, muée en film d'horreur expressionniste. Scénario et mise en scène remarquables, alliant rigueur et audace. C. Bégin glaçant. (sortie en salle: 25 août 2017)

13 ans +
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Le Problème d'infiltration (Le Problème d'infiltration)

13 ans + 13 ans +

Can. 2017. Drame psychologique de Robert Morin avec Christian Bégin, Sandra Dumaresq, Guy Thauvette.

Quand un patient insatisfait et violent le poursuit en justice, un médecin spécialisé en chirurgie des grands brûlés sent se fissurer son existence apparemment idyllique. Fascinante réflexion sur le narcissisme pervers, muée en film d'horreur expressionniste. Scénario et mise en scène remarquables, alliant rigueur et audace. C. Bégin glaçant. (sortie en salle: 25 août 2017)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
Producteurs :
Médecin spécialisé en chirurgie des grands brûlés, Louis Richard mène une existence idyllique auprès de son épouse aimante et de leur fils, un adolescent docile. Mais quand un patient insatisfait et violent le poursuit en justice, le docteur sent sa vie se fissurer, aussi rapidement que le sous-sol de sa luxueuse maison, en proie à un pernicieux problème d'infiltration. Entraînant les siens dans sa descente aux enfers, Louis en vient à leur révéler les plus sombres facettes de sa personnalité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce nouveau cauchemar clinique du réalisateur de PETIT POW! POW! NOËL s'appuie sur un scénario et une mise en scène audacieux et rigoureux. Enrichissant l'esthétique de l'expressionnisme allemand avec les nouvelles possibilités des trucages numériques, Robert Morin nous convie à une oeuvre découpée en six (faux) plans-séquences, où de subtiles variations d'éclairages, de cadres et de focales créent des images et des ambiances faisant aisément basculer le quotidien dans le fantastique. Inspiré à la fois par NOSFERATU et THE SHINING, le film profite en outre de la performance étonnante de Christian Bégin qui, dans un troublant contre-emploi, communique la folie d'un pervers narcissique. Un pervers qui - Morin étant Morin - est à la fois un monstre, un reflet et un ami, et dont la chute nous confronte à nos propres perversions et à notre propre narcissisme.

Texte : Georges Privet

COMMENTAIRES

07 août 2018, 12:20:56

Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke

Introduction angoissante. Mise en image fascinante. Dialogues percutants. C. Bégin magistral.

J'attribue à ce film la Cote 3


28 avril 2018, 19:29:00

Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières

Un exercice de style qui fascine avec des morceaux d'anthologies (ex: la séquence d'ouverture et la scène de la douche), mais après une heure on a compris le concept. À l'instar du personnage central, le scénario fait du surplace dans le dernier tiers. Il faut dire qu'il ne faut pas s'attendre à un récit fertile en rebondissements...La réalisation est une belle démonstration du talent de Morin et Bégin est excellent en pervers narcissique.

J'attribue à ce film la Cote 3


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