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Have A Nice Day (Hao jile)

Chin. 2017. Film d'animation de Liu Jian . Un modeste travailleur de la construction, qui a dérobé une forte somme à un gangster, se fait voler son butin par un mystérieux inconnu. Critique du miracle économique chinois, sous l'angle de la comédie noire. Traitement sans complaisance ni pathos. Graphisme au réalisme saisissant. Personnages colorés. (sortie en salle: 13 juillet 2018)

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Have A Nice Day (Hao jile)

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Chin. 2017. Film d'animation de Liu Jian .

Un modeste travailleur de la construction, qui a dérobé une forte somme à un gangster, se fait voler son butin par un mystérieux inconnu. Critique du miracle économique chinois, sous l'angle de la comédie noire. Traitement sans complaisance ni pathos. Graphisme au réalisme saisissant. Personnages colorés. (sortie en salle: 13 juillet 2018)

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La Cinémathèque québécoise
Xiao Zhang, modeste travailleur de la construction, arrondit ses fins de mois en convoyant des fonds pour Oncle Liu, l'implacable gangster de leur ville industrielle du sud de la Chine. Durant l'une de ces missions nocturnes, le jeune homme dérobe une rondelette somme d'argent destinée à son patron. Ce butin inespéré lui permettra, pense-t-il, de payer à sa fiancée la chirurgie dont elle a besoin. Informé sans délai de la trahison, le mafieux confie son imperturbable homme de main la tâche de mettre la main sur les précieux billets. Par la même occasion, il l'invite à donner une leçon ce petit gangster amateur, qui s'est à son tour fait voler le magot par un mystérieux homme à lunettes jaunes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

HAVE A NICE DAY confirme le statut de Liu Jian (PIERCING I, inédit au Québec) comme star montante de la nouvelle animation chinoise. Le cinéaste examine avec une ironie féroce l'envers du miracle économique de son pays et l'effritement des idéaux hérités de la révolution culturelle. Lugubre et violent, le nouveau capitalisme débridé, tel que pratiqué en Chine, a laissé sur le bas-côté bon nombre de jeunes, de femmes et de petites gens, et sacrifié la quête du bonheur spirituel et collectif à celle du matérialisme et de l'individualisme. Cet état des lieux a inspiré au cinéaste un polar choral, peuplé de personnages colorés et vrais se débattant pour trouver leur place au soleil. Les univers de Kitano, de Tarentino ou des frères Coen ne sont pas très loin. Renforcée par le réalisme saisissant du graphisme, la gravité du sujet et du contexte sont temporisés par les nombreux rebondissements et une bonne dose d'humour absurde.

Texte : Charles-Henri Ramond

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