É.-U. 2017. Science-fiction de Rupert Sanders avec Scarlett Johansson, Takeshi Kitano, Pilou Asbaek. Après avoir miraculeusement survécu à un terrible accident, une femme est transformée en cyborg et affectée à une section d'élite de la police. Adaptation efficace d'une célèbre série animée japonaise. Préoccupations philosophiques diluées. Facture visuelle forte, bien qu'un peu datée. S. Johansson parfaite pour le rôle. (sortie en salle: 31 mars 2017)
Après avoir miraculeusement survécu à un terrible accident, une femme est transformée en cyborg et affectée à une section d'élite de la police. Adaptation efficace d'une célèbre série animée japonaise. Préoccupations philosophiques diluées. Facture visuelle forte, bien qu'un peu datée. S. Johansson parfaite pour le rôle. (sortie en salle: 31 mars 2017)
Cette adaptation américaine, en prises de vue réelles, d'une célèbre série animée japonaise tirée du manga de Shirow Masamune, transpose fidèlement l'univers et les thèmes qui ont inspiré d'innombrables films, à commencer par THE MATRIX. D'où une impression de déjà vu devant la facture visuelle très forte (superbes direction photo, décors, costumes et effets spéciaux), mais un peu datée, de cette réalisation par ailleurs efficace de Rupert Sanders (SNOW WHITE AND THE HUNTSMAN). Quant au scénario, il respecte globalement l'essence de la série et du manga, à la différence que les résonances existentielles et politiques apparaissent ici plutôt diluées. En "Terminatrix" aux allures de ROBOCOP, Scarlett Johansson, idéale dans le rôle, semble ici boucler - après HER et UNDER THE SKIN - une trilogie futuriste sur notre rapport au corps. Son excellente performance apporte un supplément d'âme à ce film étrangement glaçant, qui laisse toujours poindre sous sa coquille le fantôme d'un autre...
Texte : Georges Privet