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Félicité

Fr. 2017. Drame de Alain Gomis avec Véro Tshanda Beya, Gaetan Claudia, Papi Mpaka. Une chanteuse de Kinshasa entreprend d'amasser la somme nécessaire à l'opération que doit subir son fils unique, victime d'un accident de la route. Mélange de monotonie et d'instants de grâce. Écriture pas toujours assurée. Mise en scène dynamique, aux compositions soignées. Jeu solide de V. Tschanda Beya. (sortie en salle: 26 octobre 2018)

Général
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Félicité (Félicité)

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Fr. 2017. Drame de Alain Gomis avec Véro Tshanda Beya, Gaetan Claudia, Papi Mpaka.

Une chanteuse de Kinshasa entreprend d'amasser la somme nécessaire à l'opération que doit subir son fils unique, victime d'un accident de la route. Mélange de monotonie et d'instants de grâce. Écriture pas toujours assurée. Mise en scène dynamique, aux compositions soignées. Jeu solide de V. Tschanda Beya. (sortie en salle: 26 octobre 2018)

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Félicité, chanteuse le soir dans un club de Kinshasa, se réveille un matin avec deux mauvaises nouvelles. Le frigo qu'elle vient d'acheter est en panne. Et son fils unique, victime la nuit dernière d'un accident de la route, est à l'hôpital. Rendue sur place, on lui apprend que le blessé doit subir à la jambe une opération coûteuse. Aux abois, la mère célibataire entreprend d'amasser la somme. Autour d'elle, on passe le chapeau. Pour combler la différence, Félicité fait appel à la générosité de personnes qui avaient disparu de sa vie. Mais cette femme au caractère difficile rencontre beaucoup de résistance. Pendant ce temps, l'état de santé de son fils s'aggrave.

L’AVIS DE MEDIAFILM

C'est l'histoire d'un frigo brisé, symbole d'un coeur en hiver. C'est l'odyssée rédemptrice d'une chanteuse qui trouve le bonheur au détour d'un malheur. C'est, à travers tout cela, le portrait d'une Afrique contemporaine qui transcende sa misère quotidienne. Le Sénégalais Alain Gomis (AUJOURD'HUI) a encapsulé mille et une intentions dans ce poème-fleuve mixant à parts égales monotonie et instants de grâce. L'écriture n'est pas toujours assurée et le récit piétine souvent. Pareillement, l'héroïne, à la fois ordinaire et magnétique, campée avec aplomb par Véro Tshanda Beya, s'éteint et s'allume au gré des caprices du scénario. Mais subliminalement, la magie opère, sous l'impulsion d'une mise en scène dynamique, aux compositions visuelles très soignées. (Texte rédigé en février 2017, dans le cadre du Festival de Berlin)

Texte : Martin Bilodeau

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