É.-U. 2017. Thriller de Gore Verbinski avec Dane DeHaan, Jason Isaacs, Mia Goth. Venu chercher son patron dans une station thermale en Suisse, un cadre américain se retrouve lui-même patient de l'établissement, où se déroulent d'étranges et horrifiantes expériences. Mélange des genres audacieux et déjanté. Récit extravagant, aux motifs dramatiques et visuels délibérément empruntés. Réalisation vigoureuse et inventive. D. DeHaan solide. (sortie en salle: 17 février 2017)
Venu chercher son patron dans une station thermale en Suisse, un cadre américain se retrouve lui-même patient de l'établissement, où se déroulent d'étranges et horrifiantes expériences. Mélange des genres audacieux et déjanté. Récit extravagant, aux motifs dramatiques et visuels délibérément empruntés. Réalisation vigoureuse et inventive. D. DeHaan solide. (sortie en salle: 17 février 2017)
Après l'échec sévère de THE LONE RANGER, Gore Verbinski rebondit avec un divertissement déjanté, dans lequel il ose un détonant mélange des genres. En effet, le scénariste Justin Haythe (REVOLUTIONARY ROAD, THE LONE RANGER) a savamment brassé intrigue policière, expériences de savant fou, légende ancestrale, horreur et torture, amours interdites, érotisme et comédie de moeurs dans un récit fertile en surprises et en moments choquants. Son originalité résidant essentiellement dans son outrance décomplexée, A CURE FOR WELLNESS pige sans vergogne ses éléments dramatiques et visuels dans un nombre effarant d'oeuvres et d'univers, principalement THE ROAD TO WELLVILLE, la série "The Prisoner", FRANKENSTEIN, SHUTTER ISLAND, les films de la Hammer et ALTERED STATES, avec un résultat des plus ludiques. Vigoureuse et inventive, la mise en scène du réalisateur de PIRATES OF THE CARIBBEAN navigue avec aisance entre esthétique gothique et rétro, ambiances contemporaines sordides et décors alpins vertigineux. S'il est peu crédible en arrogant loup de la finance, Dane DeHaan joue les Tintin ahuris avec davantage d'énergie et de conviction.
Texte : Louis-Paul Rioux
André Caron - Séquences
Ce système fantastique développé par Haythe et Verbinski repose sur un procédé fort simple mais diantrement efficace : introduire un clin d’oeil ou une référence, puis les détourner de leur fonction ou de leur association première pour créer un nouvel impact. Le résultat est souvent étonnant, parfois ludique et carrément jubilatoire vers la fin, surtout si vous vous laissez prendre au jeu.
Myriam Charles - Cinéfilic
Avec une atmosphère qui rappelle le cinéma italien des années 80, le film de Verbinski est un festin pour les yeux. La direction artistique du film véhicule le sentiment d’étrangeté qui plane sur les lieux ainsi que sur la destinée de son personnage principal.
Marc-André Lussier - La Presse
A CURE FOR WELLNESS, qui flirte avec le cinéma d'épouvante sans vraiment y aller à fond, aurait sans doute gagné en efficacité si le récit ne franchissait pas un point de non-retour sur le plan logique. Ainsi, le cinéaste propose une fois de plus un film dont le propos ne justifie en rien une telle durée.
A.O. Scott - New York Times
It’s all in good fun, really, though two and a half hours may be more of this kind of fun than a body can stand. You might feel like you’re in the company of a manic cinephile friend breathlessly recounting his favorite movie scenes in no particular order.
Peter Debruge - Variety
As viewers, it’s very hard to commit to any established system of logic while watching all of this unfold, as Verbinski and editors Pete Beaudreau and Lance Pereira encourage an almost hallucinogenic approach.
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.