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Aurore

Fr. 2017. Comédie sentimentale de Blandine Lenoir avec Agnès Jaoui, Thibault de Montalembert, Pascale Arbillot. Une mère célibataire et en pleine ménopause doit gérer le trop-plein d'émotion provoqué par ses retrouvailles avec son tout premier amour. Sujet original abordé de front. Trait parfois caricatural. Approche guillerette et décomplexée. A. Jaoui en forme. (sortie en salle: 29 décembre 2017)

Général
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Aurore (Aurore)

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Fr. 2017. Comédie sentimentale de Blandine Lenoir avec Agnès Jaoui, Thibault de Montalembert, Pascale Arbillot.

Une mère célibataire et en pleine ménopause doit gérer le trop-plein d'émotion provoqué par ses retrouvailles avec son tout premier amour. Sujet original abordé de front. Trait parfois caricatural. Approche guillerette et décomplexée. A. Jaoui en forme. (sortie en salle: 29 décembre 2017)

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Alors qu'elle subit les assauts de la ménopause, Aurore doit aussi composer avec le nouveau patron du petit café de province où elle travaille et soutenir dans leurs affaires de coeur ses deux filles, Marina et Lucie, qu'elle a élevées seule. Un jour qu'elle aide sa meilleure amie, agente immobilière, à vendre un appartement, la quinquagénaire tombe nez à nez avec Christophe, son premier amour, aujourd'hui échographiste. Les retrouvailles sont maladroites et précipitées. De sorte qu'en apprenant la grossesse de Marina, Aurore en profite pour l'emmener consulter Christophe. Mais ce dernier hésite à renouer avec celle qui lui avait autrefois brisé le coeur en le quittant sans explication.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Une comédie populaire et féministe produite en France? Voilà qui nous sort de l'ordinaire. N'est pas Agnès Varda qui veut, mais reconnaissons toutefois à cette production guillerette et décomplexée le mérite de placer les femmes, leurs corps en fournaise et leur esprit en ébullition, au centre de l'équation. Elle laisse aussi - c'est sa plus grande qualité - parler les rides et les rondeurs d'Agnès Jaoui, une actrice qui vieillit bien et l'affiche sans pudeur. Vrai, l'argumentaire sur l'inéquité hommes-femmes n'est pas toujours des plus subtils. La cinéaste épaissit le trait en plusieurs endroits et son dénouement cendrillonnesque semble aller à contresens du vent libérateur qui portait le film jusque-là. En revanche, on retrouve de beaux et fulgurants moments d'émotion, à commencer par ce dialogue visuel entre les deux anciens amoureux, rendus muets par le chant des serveurs lors d'un dîner lyrique. (Texte rédigé en novembre 2017, dans le cadre du festival Cinémania)

Texte : Martin Bilodeau

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