image promotion

Au revoir là-haut

G
2017 ·
100% est d'accord avec la cote
En 1919, un soldat qui a été défiguré sur le champ de bataille deux jours avant l'Armistice entraîne un ami dans une arnaque visant à dénoncer l'hypocrisie patriotique.
Adaptation tonique et fantaisiste du roman de Pierre Lemaitre. Sujet intemporel traité avec un mélange d'innocence et de misanthropie. Plastique sophistiquée. Épatant N. Pérez Biscayart.

L'avis de Mediafilm

Le Goncourt de 2013 aura donné à Albert Dupontel l'occasion d'exploiter à grande échelle l'audace et la fantaisie qui caractérisaient son cinéma, jusqu'ici plus balisé. AU REVOIR LÀ-HAUT est en effet le film pété et tonique d'un plasticien hyperactif suspendu à des grues comme Tarzan à des lianes. On ne saurait compter le nombre de plongées radicales et de mouvements d'appareil ascendants ou descendants contenus dans cette comédie mordante. Le cinéaste semble ainsi vouloir poser un regard omniscient, ou divin, sur le combat intemporel qui se joue au sol, et qui oppose purs et impurs, abusés et profiteurs. AU REVOIR LÀ-HAUT est l'oeuvre d'un Jeunet maussade doté d'un coeur d'enfant, d'un Gaston Leroux revisité par Victor Hugo. Le matériau foisonnant donne parfois le vertige, l'enjeu de l'intrigue se profile bien tard et certaines nuances se perdent dans le tourbillon. En revanche, la composition de Nahuel Pérez Biscayart (120 BATTEMENTS PAR MINUTE), masqué la plupart du temps tel un fantôme de l'Opéra (signalons la beauté et l'originalité des masques qu'il arbore successivement), est rien de moins qu'épatante. (Texte rédigé en novembre 2017, dans le cadre du festival Cinémania).

Martin Bilodeau

Synopsis

Le 9 novembre 1918, malgré l'annonce de la signature prochaine de l'Armistice, le fourbe lieutenant Pradelle provoque un ultime affrontement contre le camp allemand. Alors qu'il s'emploie à sauver la vie de son camarade Albert Maillard, Édouard Péricourt a le bas du visage arraché par un tir de mortier. Sauvé in extremis, il se rétablit dans un hôpital militaire, où il développe toutefois une dépendance à la morphine. Craignant d'être renvoyé chez son père, un banquier parisien puissant et distant, le convalescent convainc Albert de lui procurer l'identité d'un sans-famille mort au combat. En 1919, les deux hommes s'installent à Paris dans un logis modeste, où Édouard, artiste doué, conçoit une arnaque pas banale pour dénoncer l'hypocrisie patriotique: envoyer un catalogue d'esquisses de monuments aux morts dans les mairies de France afin de percevoir l'avance sur des commandes qu'ils n'ont aucune intention de remplir. Pour financer ce projet, Albert, comptable de métier, entre au service du père d'Édouard. Il découvre ainsi que la soeur de ce dernier a épousé cette crapule de Pradelle. (sortie en salle le 29 décembre 2017)

Année

2017

Genre

Comédie dramatique

Durée

117 min.

Origine

France
0AlbertDupontelSlider.jpg

Bande-annonce (FR)

0AlbertDupontelSlider.jpg

Extrait (EN)

Au_revoir_la_haut_slider.jpg

Extrait (EN)

Information

Classification

G

Genre

Comédie dramatique

Année

2017

Durée

117 min.

Réalisation

Photographie

D'après le roman de

Pays

France

Canada

Québec

Distribution

AZ Films

Récompenses

César, Meilleure photo, 2018

César, Meilleurs décors, 2018

César, Meilleur réalisateur, 2018

César, Meilleure adaptation, 2018

César, Meilleurs costumes, 2018

Images

0AlbertDupontelSlider.jpgAu_revoir_la_haut_slider.jpgARLH8_2048.jpgARLH7_2048.jpgARLH6_2048.jpgARLH5_2048.jpgARLH4_2048.jpgARLH3_2048.jpgARLH2_2048.jpgARLH1_2048.jpg