Tuktuq
Tuktuq
L'avis de Mediafilm
Dans la veine de À QUELLE HEURE LE TRAIN POUR NULLE PART, campé en Inde en 2009, Robin Aubert signe, en marge de son oeuvre plus "mainstream" (SAINT-MARTYR-DES-DAMNÉS, À L'ORIGINE D'UN CRI) un nouvel essai très personnel, dans le cadre d'un projet d'exploration des cinq continents. Ainsi, TUKTUQ ("caribou" en langue inuite) est consacré à l'Amérique, à travers la célébration des beautés sidérantes d'un territoire nordique méconnu et des coutumes ancestrales singulières de ses habitants. Les appels téléphoniques entre le protagoniste (Aubert, très sobre) et le sous-ministre (auquel le cinéaste Robert Morin prête sa voix colorée au ton sardonique) formulent de façon originale une dénonciation percutante de pratiques capitalistes inhumaines et d'un discours gouvernemental teinté de racisme. Adoptant un rythme contemplatif qui induit une ambiance poétique, le film est composé d'images majestueuses, éloquentes et admirablement composées. (Texte rédigé en novembre 2016, dans le cadre du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue)
Synopsis
Envoyé dans un village du Nunavik par un sous-ministre, un cameraman réalise que ses images serviront à légitimer la déportation des habitants au profit des compagnies minières. Devenu ami avec des Inuits qui l'initient aux coutumes locales, le vidéaste renonce à les trahir. (sortie en salle le 24 mars 2017)
Année
2016Genre
Film d'essaiDurée
93 min.Origine
CanadaBande-annonce (FR)
Bandes-annonces
Bande-annonce (FR)
Information
Classification
Genre
Film d'essai
Année
2016
Durée
93 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
Pays
Canada
Québec
Distribution
K-Films Amérique
Production