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Safari

Autr. 2016. Documentaire de Ulrich Seidl . Des chasseurs autrichiens de tous âges et des deux sexes participent à des safaris en Namibie, puis témoignent de leur passion pour ce sport devant la caméra. Illustration froide et sans concession d'une pratique controversée. Certains témoignages teintés de complaisance et de racisme. Réalisation contrôlée, d'une grande force d'évocation.

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Safari (Safari)

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Autr. 2016. Documentaire de Ulrich Seidl .

Des chasseurs autrichiens de tous âges et des deux sexes participent à des safaris en Namibie, puis témoignent de leur passion pour ce sport devant la caméra. Illustration froide et sans concession d'une pratique controversée. Certains témoignages teintés de complaisance et de racisme. Réalisation contrôlée, d'une grande force d'évocation.

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n/d
Des chasseurs autrichiens de tous âges et des deux sexes participent à des safaris en Namibie, traquant notamment les gnous, les zèbres et les girafes. Dans leurs moments de repos, au ranch de villégiature, ils témoignent de leur passion pour ce sport. De leur côté, des travailleurs locaux s'affairent à retirer la peau des animaux abattus et de les dépecer. Le soir venu, ils dévorent les restants des bêtes dans leurs abris de fortune.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ulrich Seidl (IMPORT/EXPORT, IN THE BASEMENT) se montre impitoyable envers les vacanciers fortunés à la mentalité coloniale persistante qu'il présente dans son film. En particulier quand ceux-ci se congratulent de manière grotesque après avoir tiré sur un animal immobile à quelques dizaines de mètres d'eux. Seidl en profite du reste pour exposer la cruauté inconsciente du chasseur quand il s'agit de mettre en valeur son "trophée" avant la prise de la photographie rituelle. En écho aux propos complaisants et racistes de certains participants, le réalisateur compose avec des employés noirs des tableaux vivants d'une redoutable force symbolique. Si les clins d'oeil à son DOG DAYS se révèlent faciles et mesquins, Seidl manie avec brio les techniques du cinéma direct durant d'efficaces scènes de chasse. Les séquences de dépeçage, frontales et intégrales, sont l'oeuvre d'un cinéaste passé maître dans l'art de la provocation à froid. (Texte rédigé en septembre 2016, dans le cadre du Festival international du film de Toronto)

Texte : Louis-Paul Rioux

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