É.-U. 2016. Drame d'horreur de Luke Scott avec Kate Mara, Anya Taylor-Joy, Toby Jones. Une experte en gestion de risques enquête sur une humanoïde conçue en laboratoire, afin de déterminer si elle représente une menace pour la société. Variation inspirée mais plutôt mince sur le mythe de Frankenstein. Atmosphère glaciale. Réalisation soignée et stylisée. Distribution impeccable. (sortie en salle: 2 septembre 2016)
Une experte en gestion de risques enquête sur une humanoïde conçue en laboratoire, afin de déterminer si elle représente une menace pour la société. Variation inspirée mais plutôt mince sur le mythe de Frankenstein. Atmosphère glaciale. Réalisation soignée et stylisée. Distribution impeccable. (sortie en salle: 2 septembre 2016)
Le fils de Ridley Scott démontre un réel talent de metteur en scène. Avec son esthétique glacée et ses éléments d'horreur, sa variation sur le mythe de Frankenstein rappelle également SPLICE et EX MACHINA. Toutefois, on ne saurait dire que MORGAN réserve autant de surprises que ces derniers. Reste que ce premier long métrage séduit d'emblée par sa réalisation soignée et stylisée, et la création d'intéressants contrastes entre l'atmosphère à la fois glauque et clinique du laboratoire et la beauté parfois inquiétante de la forêt, site de prédilection du "slasher". En outre, Luke Scott sait orchestrer des combats vifs et musclés. Cela dit, par sa composition de jolis effets de miroir et de transparence, le réalisateur laisse deviner trop tôt la nature des personnages et l'issue du récit, par ailleurs plutôt mince. Dominée par une Kate Mara imperturbable, la distribution est impeccable. En jeune humanoïde, Anya Taylor-Joy (THE WITCH) est d'une présence envoûtante.
Texte : Manon Dumais
Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke
Film à petit budget bien réalisé. Intéressant amalgame de science-fiction, d’horreur et de suspense psychologique. Réflexion sur les dérives éthiques de l’intelligence artificielle et du clonage. Introduction surprenante. Moments de tension. Conclusion satisfaisante, quoique prévisible. Interprétation correcte, mais inégale.
J'attribue à ce film la Cote