Qué. 2016. Comédie dramatique de Louis Bélanger avec Alexis Martin, Gilles Renaud, Emmanuelle Lussier-Martinez. Forcé de fuir Montréal, un acteur médiocre et joueur compulsif est recueilli par un vieux fermier abitibien, qui l'oblige à participer à son commerce illégal de culture de marijuana. Film de coeur tonique et inspiré. Quelques maladresses et incohérences. Réalisation tantôt gracieuse, tantôt claudicante. Interprètes enthousiastes et irréprochables. (sortie en salle: 11 mars 2016)
Forcé de fuir Montréal, un acteur médiocre et joueur compulsif est recueilli par un vieux fermier abitibien, qui l'oblige à participer à son commerce illégal de culture de marijuana. Film de coeur tonique et inspiré. Quelques maladresses et incohérences. Réalisation tantôt gracieuse, tantôt claudicante. Interprètes enthousiastes et irréprochables. (sortie en salle: 11 mars 2016)
La transmission de père en fils, thème important au sein de l'oeuvre de Louis Bélanger, apparaît dans la marge de son sixième long métrage de fiction pour le cinéma, sans doute le plus proche en esprit de GAZ BAR BLUES. Le cinéaste, qui a coécrit le scénario avec Alexis Martin (comme il l'avait fait avec son précédent ROUTE 132), livre ici une oeuvre tonique et inspirée, sur une famille d'élection qui se compose dans des circonstances extraordinaires, et où chacun se fait le gardien du secret de l'autre. On dénombre au passage quelques maladresses et incohérences, notamment le glissement qui fait passer du premier au second plan le personnage campé par Alexis Martin, ainsi qu'une mise en abyme. Mais les imperfections de ce film de coeur font aussi son charme. À preuve: les segments "film de gangster", moyennement convaincants mais du plus haut comique. L'ensemble est à prendre comme une suite parfois gracieuse, parfois claudicante, de causes et de conséquences conduisant vers un dénouement certainement prévisible, néanmoins profond et émouvant. La distribution enthousiaste est irréprochable.
Texte : Martin Bilodeau
Odile Tremblay - Le Devoir
(...) les personnages (...) attachants, le mélange de rire et d’émotion, la qualité de jeu et la mise en scène dynamique de Louis Bélanger font oublier quelques longueurs ici et là, et le film amuse sans verser dans les clichés, la facilité et la vulgarité.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Ce qui frappe, (...) c’est le mélange subtil entre comédie et émotion. Loin des éclats de rire à gorge déployée, (...) Louis Bélanger et Alexis Martin jouent constamment la carte de l’humanité. Sous couvert de légèreté, les deux scénaristes touchent à une multitude de sujets qui vont droit au cœur.
Olivier Maltais - Cinéfilic
Malgré (...) quelques clichés narratifs, (...) les personnages sont juste assez cocasses pour ne pas sombrer dans le réchauffé. (...) LES MAUVAISES HERBES ne marquera pas le paysage culturel, (...) mais en terme de distraction compétente et sympathique, le film remplit son contrat.
Patricia Robin - Séquences
Comédie dramatique truffée de bons sentiments, ponctuée de revirements de situations, (...) LES MAUVAISES HERBES (...) propose un comique langagier qui se démarque des grosses farces habituelles. Ici, l’humour est fin, précis, réfléchi, réglé au quart de tour.
Marc-André Lussier - La Presse
En plus du scénario, fort bien écrit, et de la réalisation, menée de façon discrète et efficace, LES MAUVAISES HERBES se distingue grâce à son formidable quatuor d'acteurs. Signalons (...) la remarquable présence d'Emmanuelle Lussier-Martinez, dont l'aplomb s'impose d'emblée.
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En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.