Qué. 2016. Thriller de Olivier Asselin avec Lucille Fluet, Mark Antony Krupa, Paul Ahmarani. En 1944, une scientifique française a pour mission d'éliminer un ex-amant suisse, qui aurait mis au point une bombe atomique pour le compte des Allemands. Mélange audacieux de film d'espionnage, de romance et de thriller scientifique. Mise en scène stylisée et soignée. Interprétation dans la note très particulière de l'oeuvre. (sortie en salle: 10 février 2017)
En 1944, une scientifique française a pour mission d'éliminer un ex-amant suisse, qui aurait mis au point une bombe atomique pour le compte des Allemands. Mélange audacieux de film d'espionnage, de romance et de thriller scientifique. Mise en scène stylisée et soignée. Interprétation dans la note très particulière de l'oeuvre. (sortie en salle: 10 février 2017)
Huit ans après UN CAPITALISME SENTIMENTAL, Olivier Asselin revient avec une oeuvre encore plus ambitieuse, mélange fascinant de film d'espionnage, de romance et de thriller scientifique, librement inspiré de faits historiques. On pourrait presque dire que le réalisateur de LA LIBERTÉ D'UNE STATUE signe ici le premier suspense "physique" de l'histoire du cinéma. Allant et venant entre les scènes dans le bunker et sur le train, le récit brillamment construit et constamment stimulant formule un message pacifiste aux résonances contemporaines certaines. Savamment stylisée, avec son noir et blanc granuleux inspiré de l'esthétique de l'expressionnisme allemand, la réalisation est très soignée, en dépit de modestes conditions de tournage imputables à un budget dérisoire. Cela dit, l'image apparaît parfois trop sombre et l'action piétine un peu lors des poursuites à travers les wagons. Dominée par la coscénariste Lucille Fluet, l'interprétation est dans la note très particulière de l'oeuvre. (Texte rédigé en novembre 2016, dans le cadre du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue)
Texte : Louis-Paul Rioux
Odile Tremblay - Le Devoir
Il ne repose pas sur des prouesses d’acteurs, mais sur sa réalisation et son montage kaléidoscopiques, sur ses propos brillants, hors des formules préfabriquées. De quoi faire fuir une partie de l’audience, mais fasciner l’autre.
Charles-Henri Ramond - Films du Québec
Habile dans sa construction du suspense, notamment dans une première heure menée tambour battant, LE CYCLOTRON possède en outre des effets visuels et des séquences animées par ordinateur rehaussant la direction photo de Mathieu Laverdière. Une finale inventive, offrant en parallèle des alternatives à l’Histoire, conclut cette épopée aussi introspective qu’universelle.
Olivier Maltais - Cinéfilic
(...) chaque film qui parvient à se distinguer du reste de la production est une bouffée d’air frais. C'est le cas pour LE CYCLOTRON d'Olivier Asselin, qui prend des allures de film d’espionnage européen des années 40 et l’assume entièrement. Avec son utilisation minimaliste mais juste d’un concept de science-fiction, il crée l’un des rares films de genres québécois de qualité!
Marc-André Lussier - La Presse
Dans ce contexte, très cérébral, il devient alors plus difficile pour les acteurs de faire vibrer le récit, même si tous les éléments (direction artistique, photo, environnement musical) sont ici de premier ordre.
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.