É.-U. 2016. Science-fiction de Denis Villeneuve avec Amy Adams, Jeremy Renner, Forest Whitaker. Une linguiste et un mathématicien sont mandatés par l'armée américaine pour établir le contact avec des extraterrestres apparus dans douze sites différents du globe. Variation philosophique et onirique sur la communication et la rencontre de l'Autre. Suspense psychologique et politique prenant. Minimalisme sophistiqué de la mise en scène. Composition brillante d'A. Adams. (sortie en salle: 11 novembre 2016)
Une linguiste et un mathématicien sont mandatés par l'armée américaine pour établir le contact avec des extraterrestres apparus dans douze sites différents du globe. Variation philosophique et onirique sur la communication et la rencontre de l'Autre. Suspense psychologique et politique prenant. Minimalisme sophistiqué de la mise en scène. Composition brillante d'A. Adams. (sortie en salle: 11 novembre 2016)
Denis Villeneuve (INCENDIES, PRISONERS) exploite le plein sens du mot universel dans cette variation philosophique et onirique sur la rencontre de l'Autre. Pulsé par un profond sens du décorum et la savante mise en place d'un suspense psychologique versant dans le politique, ARRIVAL est à prendre comme une invitation à la communication, par les idées et la parole, dans un monde en perte de sens, plus prompt à réagir qu'à réfléchir. Au nombre des lignes de force de ce film tourné au Québec, signalons d'emblée la composition brillante d'Amy Adams, dans le rôle d'une femme à fleur de peau mais dont la parole (encore ce mot) fait autorité. Également, la partition atmosphérique de Johann Johansson, sorte de bruitage polyphonique qui complémente avec brio le minimalisme ultra sophistiqué de la mise en scène et des décors. On peut cependant reprocher au scénariste quelques développements manichéens et d'avoir un peu négligé le personnage de Jeremy Renner, qui néanmoins se défend bien. (Texte rédigé en septembre 2016, à l'occasion du Festival international du film de Toronto)
Texte : Martin Bilodeau
Par : Michaël Gagnon, Sherbrooke
Proposition intelligente et fascinante du sens à donner aux mots et aux symboles. Bande sonore de qualité. Conclusion surprenante et émouvante présentant une réflexion sur le thème du regret. Interprètes sobres et justes.
J'attribue à ce film la Cote
Par : Jason Plante, Gatineau
On ne comprend bien quèavec le language du coeur. Marginal parmi le catalogue de films de science-fiction, Denis Villeneuve etait rentre a Hollywood par la grande porte, et avait poursuivi, avec Arrival, cette dignite qui impose son Respect. Minimaliste, certes, mais il est loin de ces banalites du box-office, si bien, que je ne comprends pas encore comment le film a pu rapporter gros... Cinq etoiles Denis Villeneuve, cinq etoiles le casting, et cinq etoiles le scenario...
J'attribue à ce film la Cote
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
L'antithèse de INDEPENDANCE DAY. ARRIVAL renouvelle en quelque sorte le film d'extraterrestres par l'angle qu'il choisit de prendre: la réflexion sur le langage, la communication, la mémoire et la temps. Les extraterrestres ni sont pas des plus mémorables, quoiqu'on y voit une certaine similitude avec la «bibitte» de ENEMY. Sans être aussi fascinant que CLOSE ENCOUNTERS OF THE KIND ou même 2001, le film de Villeneuve s'inscrit dans la continuité esthétique, narrative et psychologique des oeuvres précédentes du cinéaste (POLYTECHNIQUE, INCENDIES, PRISONERS, ENEMY). Amy Adams incarne très bien l'une des meilleures personnages féminins de l'auteur.
J'attribue à ce film la Cote
Marc-André Lussier - La Presse
Sans jamais tomber dans l'excès, Denis Villeneuve orchestre un vrai suspense en maintenant un climat de tension optimale.
Odile Tremblay - Le Devoir
L'ARRIVÉE est plus intelligent que bien des productions d’anticipation, plus subtil aussi, tout en s’inscrivant dans la lignée féconde des oeuvres poético-métaphysiques de Terrence Malick et d’INCEPTION de Christopher Nolan, pour la traversée des dimensions.
David Rooney - The Hollywood Reporter
How refreshing to watch an alien contact movie in which no cities are destroyed or monuments toppled, and no adversarial squabbling distracts the human team from the challenges of their complex interspecies encounter. Anchored by an internalized performance from Amy Adams rich in emotional depth, this is a grownup sci-fi drama that sustains fear and tension while striking affecting chords on love and loss.
Owen Gleiberman - Variety
Adams draws on her gift for making each and every moment quiver with discovery. The actress is alive to what’s around her, even when it’s just ordinary, and when it’s extraordinary the inner fervor she communicates is quietly transporting.
Jacques Morice - Télérama
PREMIER CONTACT a le mérite d'appartenir pleinement à un genre (la science-fiction) tout en s'adressant à un public qui peut ne pas y être sensible. Car il brasse large, le très grand (la géopolitique et l'au-delà) comme l'intime (le deuil d'une mère). Il mêle le frisson et la soif insatiable de savoir. L'avancée vers l'inconnu et la connaissance.
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Mon film préféré de 2016, Denis Villeneuve à le tour de faire des films excellents. La fin est inattendu et stupéfiante.
J'attribue à ce film la Cote