É.-U. 2015. Science-fiction de Colin Trevorrow avec Chris Pratt, Bryce Dallas Howard, Nick Robinson. Dans un parc thématique abritant des dinosaures, une nouvelle bête conçue pour être plus terrifiante et rusée s'échappe, menaçant les neveux de la directrice, en cavale sur le site. Quatrième épisode inégal d'une série à succès. Scénario d'une grande sottise. Réalisation spectaculaire. Effets numériques impressionnants. C. Pratt énergique mais terne. B. Dallas Howard énervante. (sortie en salle: 12 juin 2015)
Dans un parc thématique abritant des dinosaures, une nouvelle bête conçue pour être plus terrifiante et rusée s'échappe, menaçant les neveux de la directrice, en cavale sur le site. Quatrième épisode inégal d'une série à succès. Scénario d'une grande sottise. Réalisation spectaculaire. Effets numériques impressionnants. C. Pratt énergique mais terne. B. Dallas Howard énervante. (sortie en salle: 12 juin 2015)
Renouant avec l'esprit ludique de JURASSIC PARK, qui avait émerveillé une génération d'enfants à sa sortie en 1993, cette troisième suite accumule les clins d'oeil au classique de Steven Spielberg - ici producteur exécutif -, tout en citant avec un égal bonheur THE BIRDS et GODZILLA. Les attaques spectaculaires des divers monstres sont orchestrées avec vigueur par Colin Trevorrow (SAFETY NOT GUARANTEED), tandis que les effets numériques et 3D impressionnent. Or, ces séquences d'action, qui surviennent après une première demi-heure longuette et verbeuse, ne font pas oublier la sottise du scénario, ramassis de décisions mal avisées et de comportements stupides de la part des personnages, dont la plus aberrante est celle d'utiliser les nouvelles espèces de dinosaures comme armes de guerre. En outre, les nombreuses publicités déguisées aperçues dans ce disneyland tropical viennent accentuer le caractère mercantile de l'entreprise. Chris Pratt est énergique mais plutôt terne en héros preux et sans reproche, face à une Bryce Dallas Howard énervante et un Vincent D'Onofrio caricatural dans le rôle de l'inconséquent représentant militaire.
Texte : Louis-Paul Rioux
Scott Foundas - Variety
JURASSIC WORLD starts out as a satire of bigger-is-better corporate groupthink only to become the very object of its scorn — a giant wind-up machine that’s all roar and precious little bite.
Stéphane Dreyfus - La Croix
(...) le film de Colin Trevorrow est un cocktail à l’équilibre savant. Pour une dose de suspense, comptez trois rasades d’attaques de monstres préhistoriques, ajoutez un soupçon d’humour, remuez et servez avec des lunettes 3D.
Cécile Mury - Télérama
Peu d'innovation, (...) dans un scénario presque calqué sur le premier JURASSIC PARK. Pas grave : truffé de clins d'oeil, très spectaculaire, le film assume ouvertement son ADN, sans doute prélevé dans la barbe de Spielberg, ici coproducteur (...).
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Faire du neuf avec du vieux est toujours une entreprise risquée. Si MONDE JURASSIQUE offre un feu roulant de poursuites et de carnage, il ne génère pas l’émerveillement du tout premier volet.
Clément Ghys - Libération
JURASSIC WORLD frappe par son classicisme, son attachement à dérouler un récit qui répond à tous les codes possibles du film catastrophe à l’ancienne, sans recul.
Noémie Luciani - Le Monde
Élie Castiel - Séquences
Jeux vidéo étant à l’ordre du jour, JURASSIC WORLD s’adresse particulièrement aux nouveaux adeptes du genre, visant essentiellement sur le caractère spectaculaire, laissant tomber au passage divers aspects psychologiques. (...) Mais il manque un je-ne-sais-quoi (...). Sans doute un côté poétique que les effets numériques empêchent de se manifester à cause de leur frivolité, leur froideur, leur manque d’humanité et leur mécanique.
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Épisode vénérant de façon ludique le film original de 1993. Scénario prévisible prétexte a des scènes d'attaque assez efficaces et cathartiques. Réalisation énergique au rythme soutenu. Personnages sans grande saveur éclipsés par de féroces dinosaures.
J'attribue à ce film la Cote