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Les Huit enragés (The Hateful Eight)

É.-U. 2015. Western de Quentin Tarantino avec Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Jennifer Jason Leigh. Durant un blizzard, quelques années après la Guerre de Sécession, huit individus aux motifs douteux sont forcés de faire escale dans un refuge situé dans les montagnes du Wyoming. Huis clos plaisant. Intrigue mince et procédurale. Décor sublime et très expressif. Mise en scène vigoureuse. Interprétation jouissive. (sortie en salle: 25 décembre 2015)

13 ans + (violence)
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Les Huit enragés (The Hateful Eight)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2015. Western de Quentin Tarantino avec Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Jennifer Jason Leigh.

Durant un blizzard, quelques années après la Guerre de Sécession, huit individus aux motifs douteux sont forcés de faire escale dans un refuge situé dans les montagnes du Wyoming. Huis clos plaisant. Intrigue mince et procédurale. Décor sublime et très expressif. Mise en scène vigoureuse. Interprétation jouissive. (sortie en salle: 25 décembre 2015)

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Une diligence file vers Red Rock, Wyoming, avec à son bord le chasseur de primes John Ruth et sa dernière proie, la hors-la-loi Daisy Domergue. Alors que la tempête de neige s'intensifie, le véhicule est stoppé sur sa route par Marquis Warren, un ancien major de l'armée de l'Union, également chasseur de primes. Ayant reçu la permission de monter à bord, il est aussitôt rejoint sur la banquette par Chris Mannix qui, errant et épuisé, se présente à ses sauveurs comme le nouveau shérif de Red Rock. Ne pouvant plus avancer en raison du blizzard, le quatuor fait une halte au refuge de Minnie Haberdashery, à quelques dizaines de kilomètres de leur destination. Or, plutôt que d'être accueillis par Minnie, ils sont reçus par son remplaçant, Bob, qui s'occupe déjà du confort rudimentaire de trois hôtes: le bourreau de Red Rock Oswaldo Mobray, le cowboy Joe Gage et Sanford Smithers, général à la retraite de l'Armée confédérée. Les huit individus aux motifs douteux se préparent à une cohabitation difficile.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Au début d'INGLOURIOUS BASTERDS, un officier nazi débarquait dans une maison isolée d'Alsace et cuisinait patiemment ses hôtes afin de leur faire avouer qu'ils cachaient des juifs. La scène s'étirait et la tension grimpait, grimpait, jusqu'à ce que Quentin Tarantino la relâche subitement, dans une mare de sang. Depuis PULP FICTION, ce procédé constitue la marque de commerce du cinéaste. THE HATEFUL EIGHT ne fait pas exception. À la différence que la scène sous tension dure... tout le film. De plus de trois heures, divisé en deux parties. La première, verbomotrice à l'excès, comprime le ressort. La seconde, fortifiée par une voix off ironique et un flash-back habile, le déclenche. Aussi jubilatoire soit la détente, c'est beaucoup d'énergie dépensée. Eu égard au propos, assez mince, qui rouvre les plaies de la Guerre de Sécession à seule fin de diviser l'octuor en deux camps. Plaisant mais routinier, le huis clos convoque le souvenir de "Dix petits nègres" et "Le crime de l'Orient-Express". Le soin maniaque apporté au décor sublime, la vigueur de la mise en scène, la photographie soyeuse et l'incarnation inspirée des huit salopards du titre (notamment par Jennifer Jason Leigh et Walton Goggins), confirment que Tarantino n'a pas perdu la main. Mais il avait déjà abattu tous ces as dans ses film précédents.

Texte : Martin Bilodeau

COMMENTAIRES

27 décembre 2018, 17:25:42

Par : Alexis Laperle, Sherbrooke

C'est du Tarantino, la réalisation musclé, photographie extérieure sublime, dialogues abondants jouissif, très bons interprètes

J'attribue à ce film la Cote 3


20 septembre 2016, 13:17:26

Par : Jason Plante, Gatineau

Et la finale est un peu tire par les cheveux... Moi je lui aurais loge une balle en pleine tete a Domergue...

J'attribue à ce film la Cote 3


20 septembre 2016, 13:12:07

Par : Jason Plante, Gatineau

Juste cette petite note pour m'excuser d'avoir ete trop severe envers Samuel L> Jackson. J'ai reecoute Hateful 8 hier et je trouve qu'il a toujours garde son langage ordurier, a meme qu'il excelle dans son role de tueur a gage, fesant de lui un acteur de marque. Et pourquoi le film n'est qu'un 3, c'est a cause de l'histoire sempiternelle des maudits americains!!! Un ca va, on va comprendre ta cause, mais je n'ai rien personellement contre les americains, ils m'ont rien fait!!!

J'attribue à ce film la Cote 3


05 juillet 2016, 21:47:33

Par : Jason Plante, Gatineau

A vrai dire, je m'attendais a mieux de la part de Samuel L. Jackson. Lui qui avait le language ordurier dans Pulp Fiction et Jackie Brown, est en mode vacances dans ce 8e film de Tarentino. Mais le huis-clos veut bien demontrer de nombreux autres excellents acteurs, profonds, subtils... Jackson devra se contenter de role de soutien a cause de Hateful Eight!!!

J'attribue à ce film la Cote 3


26 avril 2016, 19:43:59

Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières

Si DJANGO est (3), ce HATEFUL HEIGHT mériterait (3) aussi. Un Tarantino moins linéaire que son précédent. Bien sur, il utilise la même recette bavardage-tension-violence mais le plaisir y est. Le mélange du huit clos façon Agatha Christie et de Western spaghetti (merci à la superbe photo!) est astucieux et laisse une chance au scénario pourtant ludique d'aborder le racisme et les conséquences de la Guerre de Sécession. Bref, un très bon western où les acteurs se délectent!

J'attribue à ce film la Cote 3


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