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Le Coeur de madame Sabali

Can. 2015. Comédie dramatique de Ryan McKenna avec Marie Brassard, Francis La Haye, Youssef Camara. En se faisant transplanter le coeur d'une Malienne assassinée, une quinquagénaire voit en rêve le tueur et développe une relation quasi maternelle avec le fils de la défunte. Proposition insolite, mais insuffisamment nourrie. Humour décalé. Réalisation très modeste. Décors colorés. M. Brassard investie. Distribution inégale. (sortie en salle: 4 décembre 2015)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Le Coeur de madame Sabali (Le Coeur de madame Sabali)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2015. Comédie dramatique de Ryan McKenna avec Marie Brassard, Francis La Haye, Youssef Camara.

En se faisant transplanter le coeur d'une Malienne assassinée, une quinquagénaire voit en rêve le tueur et développe une relation quasi maternelle avec le fils de la défunte. Proposition insolite, mais insuffisamment nourrie. Humour décalé. Réalisation très modeste. Décors colorés. M. Brassard investie. Distribution inégale. (sortie en salle: 4 décembre 2015)

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Employée d'une compagnie ferroviaire souffrant de problèmes cardiaques, Jeannette met dehors son conjoint, qui ne la touchait plus depuis deux ans. Peu après s'être engagée dans une relation avec un jeune collègue qui multiplie les conquêtes féminines, la quinquagénaire se fait transplanter le coeur d'une Malienne qui a été assassinée. Deux choses étranges se produisent alors: le meurtrier lui apparaît en rêve, de sorte que son identification judiciaire devient possible, et le fils de la défunte croit voir en elle la réincarnation de sa mère.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Trois ans après l'inédit FIRST WINTER, filmé dans son Manitoba natal, Ryan McKenna revient avec cette production très modeste tournée au Québec, qui se distingue surtout par ses décors colorés et son humour décalé à la Stéphane Lafleur (CONTINENTAL, UN FILM SANS FUSIL). Hélas, la prémisse insolite et quasi absurde, qui emprunte à la fois aux questionnements métaphysiques d'Olivier Asselin (LE SIÈGE DE L'ÂME) et à l'argument du thriller français STRESS, s'avère insuffisamment nourrie. Du coup, le leitmotiv visuel des femmes enceintes à la piscine, qui fait écho au nouveau statut de mère de substitution de l'héroïne, apparaît d'abord séduisant, mais ensuite redondant. Tout comme les interventions musicales du duo Amadou & Mariam. Outre Marie Brassard (NÔ, VIC + FLO ONT VU UN OURS), très investie dans son rôle, au point de provoquer par moments le malaise, l'interprétation est inégale. (Texte rédigé en octobre 2015, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma de Montréal)

Texte : Louis-Paul Rioux

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