Fr. 2015. Drame social de Emmanuelle Bercot avec Rod Paradot, Benoît Magimel, Catherine Deneuve. Un adolescent violent et en difficultés d'apprentissage tente de trouver sa place dans la société, avec l'aide d'un éducateur et d'une juge pour enfants. Oeuvre de réalisme social célébrant le dévouement des travailleurs du système judiciaire français. Quelques lourdeurs de style. Mise en scène vive et rythmée. Interprètes charismatiques. (sortie en salle: 10 juin 2016)
Un adolescent violent et en difficultés d'apprentissage tente de trouver sa place dans la société, avec l'aide d'un éducateur et d'une juge pour enfants. Oeuvre de réalisme social célébrant le dévouement des travailleurs du système judiciaire français. Quelques lourdeurs de style. Mise en scène vive et rythmée. Interprètes charismatiques. (sortie en salle: 10 juin 2016)
Emmanuelle Bercot (ELLE S'EN VA) célèbre le dévouement des hommes et des femmes qui composent le système judiciaire français dans cette oeuvre de réalisme social qui, malgré ses intentions fort louables, laisse mi-figue, mi-raisin. À l'inverse de SUZANNE de Katell Quillévéré ou de MOMMY de Xavier Dolan, qui abordaient une thématique similaire, le récit manque un peu d'envergure. Rythmée et vivante, la mise en scène de Bercot s'alourdit ici et là d'effets de style maladroits. Les personnages sont cependant campés avec beaucoup de charisme et de spontanéité, en particulier ceux défendus par Catherine Deneuve, Benoît Magimel et Rod Paradot. Dans la peau du jeune délinquant, ce dernier, non-professionnel de 19 ans qui se destinait à une carrière de menuisier, est une véritable révélation. (texte rédigé en mai 2015, dans le cadre du Festival de Cannes)
Texte : Helen Faradji
La Rédaction - Le Parisien
Emmanuelle Bercot ouvre la 68e édition du Festival de Cannes, avec LA TÊTE HAUTE, un film juste et intense. (...) Dans ce long métrage magistralement interprété, elle raconte le parcours douloureux d'un délinquant entre les foyers et la prison (...) et explore le monde judiciaire.
Danielle Attali - Le Journal du dimanche
Avec des accents du documentaire pour la véracité du ton et la force de la fiction pour la puissance du jeu de ses personnages, on a, nous aussi, le cœur qui bat pour ce film grave, dur, et plein d’espoir. Rod Paradot y incarne cet incroyable gamin paumé.
Arnaud Schwartz - La Croix
Le personnage de Malony, porté avec brio par (...) Rod Paradot, imprègne le film de sa rage explosive, mais aussi de sa fragilité. (...) En donnant à LA TÊTE HAUTE une dimension sentimentale inattendue, Emmanuelle Bercot atténue la rudesse de son récit sans en amoindrir la portée dramatique.
Alain Spira - Paris-Match
(...) le film explore le réel sans tomber dans le documentaire ou le cinéma-vérité déshydraté. Porté à bout de nerfs par l'impressionnant Rod Paradot, (...) ce très beau long-métrage permet à la réalisatrice [d']offrir [à Deneuve] un rôle en huis clos dont elle assume la complexité avec maestria.
Éric Libiot - L'Express
Faire comprendre le présent en le frottant à la fiction. Emmanuelle Bercot s'y essaie depuis ses débuts, (...) mais elle n'avait pas encore réussi à trouver à ce point le bon tempo et la bonne distance. Son film est à la fois émouvant et sec, violent et amoureux, social et charnel.
Thomas Sotinel - Le Monde
Louis Guichard - Télérama
(...) le film est plus inspiré dans l'âpreté que dans l'optimisme: les parenthèses heureuses frôlent le feel good movie standard. (...) Le meilleur tient à la relation entretenue bon gré mal gré par l'adolescent avec «sa» juge. (...) Dans ce rôle, Catherine Deneuve (...) impressionne.