É.-U. 2015. Drame biographique de Robert Zemeckis avec Joseph Gordon-Levitt, Charlotte Le Bon, Clément Sibony. À New York, le matin du 7 août 1974, le funambule Philippe Petit marche sur un fil de fer reliant les tours jumelles du World Trade Center. Évocation captivante d'un exploit incroyable. Première partie conventionnelle et parfois artificielle. Séquence finale d'une beauté poétique transcendante. J. Gordon-Levitt fougueux. (sortie en salle: 2 octobre 2015)
À New York, le matin du 7 août 1974, le funambule Philippe Petit marche sur un fil de fer reliant les tours jumelles du World Trade Center. Évocation captivante d'un exploit incroyable. Première partie conventionnelle et parfois artificielle. Séquence finale d'une beauté poétique transcendante. J. Gordon-Levitt fougueux. (sortie en salle: 2 octobre 2015)
Dans MAN ON WIRE, Oscar du meilleur documentaire 2009, James Marsh racontait l'exploit de Philippe Petit à la manière d'un film de cambriolage bourré de suspense, enrichi du témoignage du fantasque funambule. Pour réaliser la version fictionnalisée de cette histoire incroyable mais vraie, Robert Zemeckis a repris la même démarche. Ainsi, les étapes de cette folle équipée sont évoquées à la caméra par le trompe-la-mort français (campé avec fougue et panache par Joseph Gordon-Levitt), perché au sommet de la Statue de la Liberté en face d'un Manhattan pré-11 septembre, magnifiquement recréé numériquement. Cela dit, la première partie de THE WALK apparaît conventionnelle, dans un Paris reconstitué de manière moyennement convaincante à Montréal. Du reste, l'emploi de l'anglais, même dans les scènes campées en France, rend ces segments encore plus artificiels. Reste que le réalisateur de BACK TO THE FUTURE et BEOWULF n'a rien perdu de sa virtuosité technique et trousse une séquence finale d'une beauté poétique transcendante.
Texte : Louis-Paul Rioux