É.-U. 2015. Thriller de Simon West avec Jason Statham, Michael Angarano, Milo Ventimiglia. À Las Vegas, un garde du corps dépendant au jeu subit les foudres d'un jeune mafioso arrogant à qui il a infligé une correction pour avoir violé son ex-petite amie. Adaptation atmosphérique mais criblée de clichés d'un roman de William Goldman. Récit très mince. Séquences d'action rares mais habilement chorégraphiées. J. Statham solide. (sortie en salle: 30 janvier 2015)
À Las Vegas, un garde du corps dépendant au jeu subit les foudres d'un jeune mafioso arrogant à qui il a infligé une correction pour avoir violé son ex-petite amie. Adaptation atmosphérique mais criblée de clichés d'un roman de William Goldman. Récit très mince. Séquences d'action rares mais habilement chorégraphiées. J. Statham solide. (sortie en salle: 30 janvier 2015)
Le roman "Heat" du réputé scénariste William Goldman (ALL THE PRESIDENT'S MEN, HEARTS IN ATLANTIS) avait déjà été porté à l'écran par Dick Richards dans un film éponyme avec Burt Reynolds, passé presque inaperçu à sa sortie en 1986. Pour ce remake, Goldman s'est associé à Simon West, qui avait auparavant dirigé Jason Statham dans THE EXPENDABLES 2 et THE MECHANIC. La complicité entre le comédien et son réalisateur est palpable dans cette production qui mise sur l'introspection et la création d'une atmosphère de film noir. Bien davantage que sur l'action, qui se résume à trois scènes de combat, habilement chorégraphiées au demeurant. En revanche, le récit, très mince, a tendance à s'étirer, sans faire l'impasse sur les clichés du genre et les postures existentielles plutôt creuses du protagoniste à la croisée des chemins. Reste que la séquence-pivot à la table de jeu, filmée de manière à la fois feutrée et tendue, vaut son pesant d'or. Statham offre une prestation assez solide, mais face à lui, Milo Ventimiglia a davantage l'air d'un guignol que d'un menaçant gangster.
Texte : Louis-Paul Rioux
Élie Castiel - Séquences
C’est bigrement amusant, musclé, dynamique, d’un humour sournois et comme toujours, Jason Statham brille par sa silhouette plastique presque volontairement désérotisée, quoique bien expressive.
Vincent Ostria - Les Inrockuptibles
En dehors du revenge movie attendu, (...) on a aussi un buddy movie incongru, (...) plus un long tunnel sur l’addiction au jeu, (...) où la frénésie policière se suspend totalement. Bref, un récit qui papillonne, où rien n’est approfondi et qui se clôt miraculeusement.
François Lévesque - Le Devoir
(...) ce film d’action, (...) à défaut de renouveler le genre, en constitue un exercice efficace. (...) le routier Simon West (...) signe une réalisation un brin plus stylisée que de coutume en tirant le maximum d’une direction artistique particulièrement astucieuse.
Frédéric Strauss - Télérama
À Las Vegas, un loser cache ses atouts d'imparable bagarreur. Mais nous, on le voit venir, car c'est le (...) gros bras du cinéma d'action, Jason Statham, qui l'interprète... Malgré une atmosphère parfois intrigante, le film (...) joue avec complaisance la carte de la violence.
Sonia Sarfati - La Presse
Les scènes d'action (...) percutent bien, sont superbement chorégraphiées. Mais trop rares. Entre elles, ça tente le jeu du film noir et ça joue des violons existentiels. Ça s'essaie au drame mafieux puis au buddy movie. (...) Ça semble être n'importe quoi? Ça l'est.
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