É.-U. 2015. Conte fantastique de Kenneth Branagh avec Lily James, Cate Blanchett, Richard Madden. À la mort de son père, une orpheline découvre le vrai visage de sa belle-mère, qui la réduit au rôle de servante et lui interdit d'assister au bal donné par le prince. Adaptation grand luxe du conte de Charles Perrault. Message livré avec insistance. Décors et costumes hauts en couleur. Réalisation technique impressionnante. Interprétation ardente. (sortie en salle: 13 mars 2015)
À la mort de son père, une orpheline découvre le vrai visage de sa belle-mère, qui la réduit au rôle de servante et lui interdit d'assister au bal donné par le prince. Adaptation grand luxe du conte de Charles Perrault. Message livré avec insistance. Décors et costumes hauts en couleur. Réalisation technique impressionnante. Interprétation ardente. (sortie en salle: 13 mars 2015)
Le courage et la bonté. Telles sont les deux valeurs humaines prônées dans le conte de Charles Perrault, puis administrées avec un peu trop d'insistance dans l'adaptation grand luxe que Kenneth Branagh en a tiré. La commande vient de Disney, dont la version animée (1950) était considérée jusqu'ici comme définitive. L'idée de lui offrir une contrepartie avec acteurs n'est pas sans intérêt. D'autant que Branagh ne ménage aucun effort pour augmenter la valeur mobilière de ce monument érigé à Perrault: décors hauts en couleur, costumes extravagants, coiffures vertigineuses, effets spéciaux sophistiqués, le film coule de source, la forme et le propos en harmonie. On peut certes lui reprocher une certaine sagesse, ou un manque d'audace, mais Branagh vise ici la surprise dans la familiarité. À preuve, la métamorphose de la citrouille en carrosse, résultat d'un feu d'artifices technique mis au service du texte et du souvenir d'enfance. Comme le veut la tradition, Lily James défend avec ardeur une héroïne de conte un peu monochrome, devant une rivale à l'éclat spectaculaire, campée avec panache par Cate Blanchett. En fée marraine, Helena Bonham Carter s'amuse comme une folle.
Texte : Martin Bilodeau
Sonia Sarfati - La Presse
(...) c'est rafraîchissant, sans une ombre de cynisme ou de sarcasme. (...) Langue de vipère, (...) manipulatrice, opportuniste, moulée dans des tenues de grande classe lui seyant à merveille, cette marâtre est du matériau dont on fait les personnages cultes. [Cate Blanchett] excelle (...) dans la méchanceté.
François Lévesque - Le Devoir
On s’étonne de la fidélité avec laquelle Kenneth Branagh (...) suit l’esprit et la lettre du dessin animé de 1950. (...) Coloré, rythmé, (...) CENDRILLON se cantonne résolument dans une approche classique. (...) Il en résulte une proposition fort jolie, fort distrayante, mais (...) consensuelle.
Guy Lodge - The Guardian
Blanchett is (...) the best thing in [this] perky, pretty, lavender-scented cupcake of a fairytale adaptation. (...) [Branagh] brings a certain literate twinkle to proceedings, and with (...) assistance from (...) Dante Ferretti, he boasts a keener sense of spectacle than many a tentpole journeyman.
Sandrine Marques - Le Monde
(...) Kenneth Branagh (...) aurait pu être remplacé, au générique, par n’importe quel prête-nom, cela n’eut rien changé à la donne. (...) Son adaptation de Perrault (...) manque de vision, de souffle et de personnalité. (...) Les magnifiques costumes (...) constituent le seul atout du film.
Anthony Lane - The New Yorker
It is a Disney production, (...) directed by Kenneth Branagh, and it’s all in live action, brocaded with special effects, and deeply in debt to the animated version of 1950. Indeed, there is barely a frame of Branagh’s film that would cause Uncle Walt to finger his mustache with disquiet.
Christophe Carrière - L'Express
Peter Debruge - Variety
Outside the realm of animation, there’s no elegant way to morph a mouse into a fine white steed, or make a lizard look gallant. (...) CINDERELLA could do with more of that. (...) It’s all a bit square, big on charm, but lacking the crackle of ENCHANTED or THE PRINCESS BRIDDE.
Renaud Baronian - Le Parisien
Les 4-8 ans et leurs grands-parents devraient adorer ce long-métrage de facture très classique, où les belles images et les jolis décors sont autant d'écrins pour des comédiens qui interprètent leur rôle honnêtement mais sans éclat.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
Ce récit initiatique, au premier degré, évite la naïveté et ne victimise pas son héroïne, qui fait preuve de bonté, de courage et d'indépendance en assumant ses choix. Sophistiquée et vénéneuse, Cate Blanchett est impeccable dans le rôle de la marâtre.
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Aucun recul ironique par rapport à l'oeuvre originale. Beaux décors et costumes. Réalisation soignée. Héroïne un peu trop lisse. Délectable Cate Blanchett.
J'attribue à ce film la Cote