Fr. 2014. Comédie sentimentale de Tonie Marshall avec Patrick Bruel, Sophie Marceau, Jean-Pierre Marielle. Un conseiller matrimonial, dépendant sexuel abstinent depuis un an, embauche une célibataire séduisante, hyperactive sexuellement, qui corse l'épreuve de son célibat forcé. Guerre des sexes sucrée, un peu superficielle. Sujet effleuré. Dénouement escamoté. Réalisation souple. Niveau de jeu un peu caricatural. Vedettes attachantes. (sortie en salle: 10 octobre 2014)
Un conseiller matrimonial, dépendant sexuel abstinent depuis un an, embauche une célibataire séduisante, hyperactive sexuellement, qui corse l'épreuve de son célibat forcé. Guerre des sexes sucrée, un peu superficielle. Sujet effleuré. Dénouement escamoté. Réalisation souple. Niveau de jeu un peu caricatural. Vedettes attachantes. (sortie en salle: 10 octobre 2014)
La réalisatrice de VÉNUS BEAUTÉ (INSTITUT) nous convie à une guerre des sexes pour le 21e siècle à travers cette comédie sucrée qui chatouille et fait mouche... au moins la moitié du temps. De fait, TU VEUX OU TU VEUX PAS ne fait qu'effleurer un sujet qu'il prétend explorer en profondeur (la dépendance au sexe, la quête amoureuse, etc.). Mais la gaieté de coeur et une certaine souplesse dans le doigté compensent pour cette superficialité. Chorégraphié quasiment à vue, ce tango pour deux s'élargit ponctuellement, selon le besoin, de personnages secondaires - l'ange de la tentation, l'ami ou l'oncle bienveillant, la mère en chaleur, etc. - qui forcent les deux héros à se révéler. Attachants malgré un niveau de jeu un peu caricatural, Patrick Bruel et Sophie Marceau nous guident dans un dédale balisé vers un dénouement un peu escamoté, mais ô combien attendu.
Texte : Martin Bilodeau
Norbert Creutz - Le Temps
À assumer crânement son intérêt pour la chose, Tonie Marshall s’en sort plutôt [bien], grâce à sa fantaisie et à un joli duo de comédiens. (...) Avec un peu plus d’exigence, la cinéaste tenait même là une comédie mémorable. Mais trop de scènes approximatives laissent juste entrevoir ce qu’elles auraient pu devenir.
Philippe Lagouche - La Voix du Nord
Réalisée par Tonie Marshall, tombant ici bien bas à force de courir désespérément après le succès. Pour un VÉNUS BEAUTÉ (INSTITUT), combien de vaines variations sur le couple et la femme seule aboutissant à ce puits de vulgarité?
Éric Libiot - L'Express
(...) ce film (...) qui promettait acidité, quiproquos et sourires, s'enlise dans un bavardage où les personnages jouent le plus souvent assis. (...) Le film ne décolle jamais, ni au septième ciel ni au premier, accumule les séquences pataudes (...) et, finalement, détruit un réel potentiel comique.
Guillemette Odicino - Télérama
(...) lourdeur, panne de rythme ou les deux, le charme n'opère que rarement. Tonie Marshall filme des séquences statiques où les dialogues piquent à peine, et d'autres, lourdement stylisées et franchement loupées. Patrick Bruel force le trait. Même la grande Sophie, capable de rester étincelante en toutes circonstances, semble avoir du mal.
Jacques Mandelbaum - Le Monde
(...) il faut une alchimie de mise en scène à la fois futée et explosive pour prétendre raviver, ravaler, pimenter un canevas aussi éprouvé. Ce n’est hélas guère le cas ici, où un effet d’annonce libertaire et échevelé est contredit par un scénario qui manque de souffle, une facture trop sage, et des interprètes dont la folie n’est pas vraiment l’apanage.
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.