É.-U. 2014. Drame d'horreur de David Robert Mitchell avec Maika Monroe, Keir Gilchrist, Daniel Zovatto. Après avoir couché avec son petit ami, une jeune fille de 19 ans devient la proie d'étranges créatures. Récit sensible et original. Aspects métaphoriques un peu appuyés. Certains enjeux escamotés. Effets anxiogènes. Travail sur les textures sonores remarquables. Interprétation charismatique. (sortie en salle: 10 avril 2015)
Après avoir couché avec son petit ami, une jeune fille de 19 ans devient la proie d'étranges créatures. Récit sensible et original. Aspects métaphoriques un peu appuyés. Certains enjeux escamotés. Effets anxiogènes. Travail sur les textures sonores remarquables. Interprétation charismatique. (sortie en salle: 10 avril 2015)
Repéré en 2010 avec THE MYTH OF THE AMERICAN SLEEPOVER, David Robert Mitchell dessine à nouveau un portrait sensible et original de l'adolescence américaine, à travers ses amours et ses angoisses. Cette fois, il change pourtant radicalement de registre en empruntant le cadre du film d'épouvante, multipliant les références à John Carpenter, David Lynch ou même Jacques Tourneur mais parvenant également à asseoir sa propre personnalité par une conception quasi-physique de la mise en scène. Particulièrement habile dans son travail sur les textures sonores, la lumière crépusculaire et la musique, créant avec brio de véritables effets anxiogènes, le jeune cinéaste paraît néanmoins survoler certains enjeux de son récit tout en appuyant, parfois lourdement, sur ses aspects métaphoriques. Dans le rôle principal, la jeune Maïka Monroe fait preuve d'un mélange particulièrement efficace d'innocence naïve et de détermination.
Texte : Helen Faradji
Malik Cocherel - Le Journal de Montréal
(...) si Carpenter a permis à Jamie Lee Curtis d’éclater au grand écran dans le mythique HALLOWEEN en 1978, David Robert Mitchell a lui aussi trouvé sa perle rare en la personne de Maika Monroe. Dans la peau de Jay, (...) la jeune actrice de 21 ans crève l’écran.
Sonia Sarfati - La Presse
Écrit et réalisé par David Robert Mitchell, (...) ce film d'épouvante, s'il trébuche dans sa dernière partie et risque de déplaire aux amateurs de finales (...) nettes, (...) est efficace et intelligent, extrêmement beau (cadrages, mise en scène, photographie, éclairage) et anxiogène au possible.
Peter Debruge - Variety
IT FOLLOWS is remarkably effective for most of its running time, ratcheting up the tension, then stinging the audience periodically with one of those jolts that sends everyone levitating a couple inches above their seats.
Pascal Grenier - Séquences
Faisant grandement confiance à sa mise en scène et à la musique de Rich Vreeland (sous le pseudonyme Disasterpeace), le réalisateur réussit à instaurer dès le plan initial (...) un climat de tension anxiogène qui est maintenu de bout en bout.
David Rooney - The Hollywood Reporter
Creepy, suspenseful and sustained, this skillfully made lo-fi horror movie plays knowingly with genre tropes and yet never winks at the audience, giving it a refreshing face-value earnestness that makes it all the more gripping.
François Lévesque - Le Devoir
Âgé de 40 ans, le réalisateur David Robert Mitchell aligne les références aux films d’horreur des années 1970-1980 sur fond sonore évoquant ouvertement la musique de John Carpenter, cinéaste et compositeur cultes de cette période. (...) Loin de déséquilibrer le film, cette dichotomie l’enrichit, au contraire.
Céline Gobert - 24 Images
Au delà du film d’épouvante réussi (qui utilise à merveille l’arrière champ comme source de terreur), le film peut (...) être perçu comme une métaphore de l’effondrement de la société, et surtout des valeurs, américaines vu à travers le prisme d’une question: (...) quel est le devenir de la jeunesse?
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.
Par : Jason Plante, Gatineau
En attendant le Silver Lake presente a Cannes 2018 de David Robert Mitchell, il existe un passe-temps avant la sortie du film: Ca s'appelle It Follows. Les acteurs sont PRESENTS, et meme que Maika Munroe a eu quelques roles d'envergures (commerciaux, quoique...). L'idee est originale, mes amis sachant que les drames d'horreur, c'est chose du passe, mais ce film s'inscrit dans les classiques du genre... Du jamais vu... Sobrement roule, sans trop d'effets-chocs "cliches", ses lumieres sombres et sa musique sortant des old-fashion suspence, complete le film qui vaut la peine d'etre vu.
J'attribue à ce film la Cote