G.-B. 2014. Drame biographique de Mike Leigh avec Timothy Spall, Marion Bailey, Dorothy Atkinson. Les dernières années de vie du peintre Joseph Mallord William Turner, dont l'oeuvre, composée de scènes maritimes dissoutes dans la lumière, annonçait l'impressionnisme. Hommage intrigant au "peintre de la lumière". Bonne exploitation des thèmes contenus dans l'oeuvre picturale de Turner. Traitement un peu théâtral mais pénétrant. Direction artistique impeccable. Fascinant T. Spall. (sortie en salle: 26 décembre 2014)
Les dernières années de vie du peintre Joseph Mallord William Turner, dont l'oeuvre, composée de scènes maritimes dissoutes dans la lumière, annonçait l'impressionnisme. Hommage intrigant au "peintre de la lumière". Bonne exploitation des thèmes contenus dans l'oeuvre picturale de Turner. Traitement un peu théâtral mais pénétrant. Direction artistique impeccable. Fascinant T. Spall. (sortie en salle: 26 décembre 2014)
La vie de celui qu'on surnomme le "peintre de la lumière" en est une de secrets. Afin d'en capter l'essence, Mike Leigh (SECRETS AND LIES, TOPSY TURVY) a brossé son portrait à partir des traces les plus tangibles que Turner a laissées derrière lui: son oeuvre colossale. S'inspirant de la palette de couleurs et du traitement de la lumière propres au peintre, annonciatrices de l'impressionnisme, Leigh et Dick Pope, son directeur-photo attitré depuis LIFE IS SWEET, ont composé un hommage qui ne manque pas d'intriguer. Au fil d'un récit un peu théâtral mais pénétrant, le cinéaste crée des liens, des correspondances, associant notamment l'obsession funèbre du peintre à la mort de son père. Si bien que son film, à la direction artistique impeccable, prend quasiment valeur de film officiel, avec les qualités et les passages obligés que cela implique. Le grand Timothy Spall compose cela dit un Turner fascinant, qui grogne et grommelle pour mieux ravaler ses émotions. Dans le rôle de Mrs. Booth, Marion Bailey est également très convaincante. (Texte rédigé en mai 2014, durant le Festival de Cannes)
Texte : Martin Bilodeau
Timothy Spall - Métro
"En ce qui concerne son âme, j'ai dû faire beaucoup de recherches. (...) Le grognement est sorti de manière organique de cet homme extrêmement instinctif, émotif, autodidacte et intellectuel, qui avait des milliards de choses à dire, mais qui ne les a jamais dites."
Par : Jason Plante, Gatineau
Fascinante epopee d'un illustre peintre dont il faut applaudir Timothy Spall qui etait mon acteur prefere de 2014. Il a la verve facile, repondant de subtilites ou autres repliques naives...
J'attribue à ce film la Cote