É.-U. 2014. Drame biographique de Bill Pohlad avec Paul Dano, John Cusack, Elizabeth Banks. Dans les années 1980, l'ex-Beach Boys Brian Wilson tente d'échapper à l'emprise de son psychiatre Eugene Landy, sous l'impulsion de sa petite amie Melinda Ledbetter. Récit en deux temps, d'une grande profondeur psychologique. Réalisation inventive, célébrant le génie du musicien. P. Dano stupéfiant de vérité et d'intensité. Jeu d'une belle intériorité de J. Cusack. (sortie en salle: 5 juin 2015)
Dans les années 1980, l'ex-Beach Boys Brian Wilson tente d'échapper à l'emprise de son psychiatre Eugene Landy, sous l'impulsion de sa petite amie Melinda Ledbetter. Récit en deux temps, d'une grande profondeur psychologique. Réalisation inventive, célébrant le génie du musicien. P. Dano stupéfiant de vérité et d'intensité. Jeu d'une belle intériorité de J. Cusack. (sortie en salle: 5 juin 2015)
Ce "biopic" non conventionnel raconte de manière inventive, en deux temps, le sommet artistique et la chute de Brian Wilson - avec force reconstitutions des séances d'enregistrement de son chef-d'oeuvre "Pet Sounds" -, en parallèle avec sa lente renaissance sous le signe de l'amour une décennie plus tard. Dans ce récit poignant, d'une grande profondeur psychologique, la peur et la recherche d'approbation d'un père autoritaire et violent, également gérant mal avisé du groupe, fait écho à la terreur inspirée par un thérapeute abusif et incompétent. Surtout connu comme producteur (12 YEARS A SLAVE, WILD), Bill Pohlad signe une mise en scène vivante et inspirée, qui ménage plusieurs flashs visuels saisissants. Si Paul Dano est stupéfiant de vérité et d'intensité en Brian Wilson jeune, John Cusack compense l'absence de ressemblance avec le musicien par un jeu d'une belle intériorité. Elizabeth Banks offre pour sa part une performance aussi attachante que nuancée dans le rôle de la courageuse Melinda. En revanche, l'énergique Paul Giamatti frôle par moments la caricature dans celui de l'infâme Eugene Landy.
Texte : Louis-Paul Rioux
Marc-André Lussier - La Presse
La grande réussite du film (...) est d'avoir su habilement raconter à la fois les dessous d'une démarche artistique singulière, tout en faisant écho à une maladie mentale (...). Pohlad accouche d'un récit où deux périodes précises de la vie de Brian Wilson s'imbriquent de façon fluide. Un peu comme si elles se répondaient l'une à l'autre.
Andrew Barker - Variety
A wonderfully innervating cure for the common musical biopic, Bill Pohlad’s LOVE & MERCY vibrantly illuminates two major breakthroughs — one artistic, one personal — in the life of the Beach Boys' Brian Wilson.
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Chapeau, évidemment, à Bill Pohlad pour sa réalisation poétique et enlevante (...) à laquelle il mêle, de manière toujours pertinente, cette musique que nous connaissons tous. Il livre ici un film biographique exceptionnel.
Luc Chaput - Séquences
La différence physique entre les deux interprètes de Brian que sont Dano et Cusack rend encore plus prenante l’évolution du compositeur et musicien, sujet à des vibrations bonnes ou mauvaises et de nouveau adulé.