É.-U. 2014. Comédie dramatique de Alejandro Gonzalez Inarritu avec Michael Keaton, Emma Stone, Edward Norton. À trois jours de la première de sa pièce sur Broadway, un acteur déchu de Hollywood sombre dans une grave crise existentielle. Réflexion ambitieuse et éclatée sur le succès et la créativité. Éblouissant tour de force dramatique et audiovisuel. Mise en scène alliant audace et brio. M. Keaton extraordinaire. (sortie en salle: 31 octobre 2014)
À trois jours de la première de sa pièce sur Broadway, un acteur déchu de Hollywood sombre dans une grave crise existentielle. Réflexion ambitieuse et éclatée sur le succès et la créativité. Éblouissant tour de force dramatique et audiovisuel. Mise en scène alliant audace et brio. M. Keaton extraordinaire. (sortie en salle: 31 octobre 2014)
Éblouissant tour de force dramatique et audiovisuel, cette comédie existentielle mêle humour et désespoir au fil d'une réflexion détonante sur le succès et la créativité. Filmé avec audace et brio, de façon à donner l'impression d'un long plan séquence ininterrompu, le film nous entraîne d'entrée de jeu dans la tête de son héros, perdu entre réalité et fiction. Dialoguant avec son alter ego entre deux numéros de télékinésie, croisant un batteur en train de jouer la musique du film, ou courant à moitié nu à travers un Times Square bondé, Michael Keaton trouve ici - dans cet anti-héros qui recoupe son personnage public - le rôle de sa vie. Bien que cette oeuvre follement audacieuse et complexe compte quelques facilités (des blagues datées pour initiés et un dénouement plutôt consensuel), l'ensemble séduit par sa conception ambitieuse et la grande maîtrise formelle d'Alejandro Gonzalez Inarritu (BABEL). En définitive, il s'agit de l'un des rares films américains des dernières années à réfléchir sur ce que les États-Unis sont devenus, et à le faire avec une imagination et un humour qui éclipsent toute amertume.
Texte : Georges Privet
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Les dialogues sont merveilleusement ciselés par un Inarritu qui semble plus amusé par la vie que tourmenté par ses problèmes. (...) Oui, il y a quelques longueurs, mais elles s'oublient bien vite tant on est porté par un tourbillon d'images (...) sans fin et de répliques truculentes qui, dans la bouche d'acteurs aussi chevronnés, prennent un regard particulier.
Todd McCarthy - The Hollywood Reporter
The film's exhilarating originality, black comedy and tone that is at once empathetic and acidic will surely strike a strong chord with audiences looking for something fresh that will take them somewhere they haven't been before.
Helen Faradji - 24 Images
Visite des coulisses autant physiques que mentales, (...) avançant au gré de répliques brillantissimes empruntant tant à la sagacité d’un Woody Allen qu’à la cruauté d’un Polanski, (...) BIRDMAN parachève (...) ce grand autoportrait, nécessairement nombriliste, (...) de l’artiste en souffrance, (...) et transforme Inarritu (...) en oiseau déployant enfin ses ailes.
Peter Debruge - Variety
In a year overloaded with self-aware showbiz satires, Alejandro G. Inarritu’s fifth and best feature provides the delirious coup de grace - a triumph on every creative level, from casting to execution, that will electrify the industry, captivate arthouse and megaplex crowds alike, send awards pundits into orbit and give fresh wings to Keaton’s career.
Odile Tremblay - Le Devoir
Sous la caméra en mouvement du brillantissime Emmanuel Lubezki, (...) le film (...) est conçu pour avoir l’air d’être tourné en une seule prise avec coupes invisibles. L'ARCHE RUSSE de Sokourov l’avait fait sans trucage. Pas ici, mais les prouesses de Lubezki sont partout, épousant sur leur passage l’inquiétude, l’éblouissement, le rire, le sarcasme.
Élie Castiel - Séquences
Malgré un faux côté superficiel et irrévérencieux, le film d’Iñárritu est d’une grande richesse spirituelle. Le scénario (...) est d’une fluidité (...) cartésienne, à la limite du charnel. (...) On ne saurait oublier (...) l’apport exceptionnel (...) [de] Lubezki (...) dans la direction photo, d’une rare beauté, (...) captant le Broadway exigu de la Grosse Pomme avec une notion physiquement temporelle et intrinsèquement radieuse de l’espace.
Marc-André Lussier - La Presse
Magnifiquement écrit, truffé de dialogues bien gratinés, le scénario évolue inexorablement vers un dénouement que chaque spectateur pourra interpréter à sa façon. (...) Constituée de plans-séquences vertigineux, (...) rythmée au son d'une trame musicale (Antonio Sanchez) aussi puissante qu'originale, la réalisation constitue en soi un morceau de bravoure.
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Un de meilleurs films de 2014, j'adore que ça ressemble à un gros plan séquence toute le film, c'est un film que je vais revoir encore plusieurs fois dans ma vie, mais je sens un peu moins que c'est un film remarquable, d'habitude avec les films (2), ça finis et tu le sais qu'il est (2) mais celui-là, malgré que je l'aime beaucoup, je n'ai pas ce feeling..
J'attribue à ce film la Cote