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Bienvenue à New York (Welcome to New York)

É.-U. 2014. Drame de Abel Ferrara avec Gérard Depardieu, Jacqueline Bisset, Drena De Niro. Le président d'une grande banque internationale provoque un scandale après avoir tenté d'obtenir par la force les faveurs sexuelles d'une femme de chambre d'un hôtel new-yorkais. Évocation superficielle et scabreuse d'une histoire vraie. Laborieuse litanie. Filmage plutôt élégant. Scènes trop longues. Bonne composition de J. Bisset. (sortie en salle: 15 août 2014)

18 ans + (érotisme)
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Bienvenue à New York (Welcome to New York)

18 ans + (érotisme) 18 ans + (érotisme)

É.-U. 2014. Drame de Abel Ferrara avec Gérard Depardieu, Jacqueline Bisset, Drena De Niro.

Le président d'une grande banque internationale provoque un scandale après avoir tenté d'obtenir par la force les faveurs sexuelles d'une femme de chambre d'un hôtel new-yorkais. Évocation superficielle et scabreuse d'une histoire vraie. Laborieuse litanie. Filmage plutôt élégant. Scènes trop longues. Bonne composition de J. Bisset. (sortie en salle: 15 août 2014)

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Président d'une grande banque internationale, Deveraux vit entouré d'un harem de jeunes femmes prêtes à assouvir ses besoins urgents, ainsi que ceux de sa petite cour masculine. Au lendemain d'une nuit de partouze bien arrosée dans la chambre de son chic hôtel new-yorkais, le dépendant sexuel est surpris à sa sortie de la douche par une femme de chambre. Refusant de la laisser partir, il l'humilie et use de sa force pour obtenir ses faveurs. Parvenue à s'enfuir, la victime porte plainte à la police. Deveraux est appréhendé de justesse à l'aéroport, où il s'apprêtait à s'envoler pour Paris. Alertée, son épouse Simone saute dans l'avion pour New York. Furieuse de voir ruiner des années d'efforts consacrés à conduire son mari à la présidence de la France, l'héritière d'une grosse fortune familiale tente néanmoins d'arracher ce dernier des griffes de la justice américaine.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Par son intention malveillante et son approche superficielle du scandale qui a secoué le monde financier et médiatique en 2011, Abel Ferrara rate sa cible. De fait, le cinéaste maudit vénéré en Europe (THE FUNERAL, BAD LIEUTENANT) racle les fonds de poubelle pour reconstituer librement (et scabreusement) la chute de l'ex-directeur du Fonds monétaire international, à travers une "incarnation" fictive du pouvoir et de la décadence qui évoque autant Dominique Strauss-Kahn que Gérard Depardieu. À l'insu de l'acteur? Quelques regards à la caméra laissent croire que l'ironie ne lui a pas échappé. Filmé avec une certaine élégance mais écrit à la hâte, WELCOME TO NEW YORK ânonne une litanie d'incidents largement connus, et de conversations inventées, en partie improvisées. Les nombreuses scènes malaisantes, étirées à l'infini, donnent aux trop rares ellipses valeur de délivrance. Dans le rôle ingrat de l'épouse shakespearienne, la rare Jacqueline Bisset se tire assez bien d'affaire.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Du soufre, mais pas de souffle

Pas une réussite, (...) mais pas (...) un navet. Brute, immédiate, la mise en scène de Ferrara possède un côté cru qui sied au sujet scabreux. En cinéaste intègre, il fait des choix et les assume, pour le meilleur et pour le pire, souvent dans la même scène.

Bienvenue à New York Abel Ferrara

Aussi racoleur qu'inutile

Inspiré de l'affaire Dominique Strauss-Kahn, ce film de mauvais goût, qu'on dirait écrit à la va-vite sur un bout de table, n'est qu'un prétexte à racoler à plein régime à partir d'un drame qui, il y a trois ans, a frappé l'imagination.

Bienvenue à New York Abel Ferrara

Scandalous, Hilarious and Somewhat Tedious

Ferrara and Depardieu offer up a (...) uproarious portrayal of the incident that initially toes the line between performance piece and soft-core porn, before transforming into an auto-biopic where actor and character meld into the same massive body.

Bienvenue à New York Abel Ferrara

Un Film à voir... deux fois

(...) sans trouver à WELCOME TO NEW YORK des qualités qu'il ne possède pas, on y appécie la fiction et le portrait psychologiqued'un homme qui vit hors des contraintes sociales et sans autre ambition que de consommer des femmes.

Bienvenue à New York Abel Ferrara

Propos de...

"Devereaux n'est pas DSK, ce n'est pas le même homme. Devereaux est un personnage shakespearien incarné par Gérard. En fait, ce qu'on voit à l'écran n'est pas "mon" Devereaux, c'est celui ressenti et créé par Gérard."

Bienvenue à New York Abel Ferrara

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