É.-U. 2014. Drame d'horreur de John R. Leonetti avec Annabelle Wallis, Ward Horton, Tony Amendola. À la fin des années 1960 en Californie, une poupée de collection, possédée par une entité démonique, menace un jeune couple et son bébé naissant. Antépisode peu probant du film "La conjuration". Récit mince et parfois incohérent, copié sans vergogne sur l'intrigue du "Bébé de Rosemary". Effets-chocs faciles. Bons moments de suspense. A. Wallis convaincante. (sortie en salle: 3 octobre 2014)
À la fin des années 1960 en Californie, une poupée de collection, possédée par une entité démonique, menace un jeune couple et son bébé naissant. Antépisode peu probant du film "La conjuration". Récit mince et parfois incohérent, copié sans vergogne sur l'intrigue du "Bébé de Rosemary". Effets-chocs faciles. Bons moments de suspense. A. Wallis convaincante. (sortie en salle: 3 octobre 2014)
Avec THE CONJURING, James Wan a rafraîchi de belle façon le film de maison hantée et de possession démoniaque. Personnage secondaire dans ce thriller d'horreur soigné et efficace inspiré de la soi-disant histoire vraie d'Ed et Lorraine Warren, la poupée Annabelle a maintenant droit aux honneurs d'un long métrage coproduit par Wan, mais dont le budget et le pedigree apparaissent beaucoup moins importants. Copiant sans vergogne l'intrigue principale de ROSEMARY'S BABY, au point de donner aux deux protagonistes les prénoms des interprètes du classique de Polanski, les auteurs de cet antépisode fictif, qui s'avère mince et parfois incohérent, étirent avec lenteur une sauce horrifique convenue. Cela dit, quand il ne recourt pas à des effets-chocs faciles, John R. Leonetti, directeur photo de CONJURING et réalisateur de MORTAL KOMBAT - ANNIHILATION, trousse quelques bons moments de suspense propres à vriller les nerfs des spectateurs. En revanche, sa reconstitution d'époque fait franchement pitié. Annabelle Wallis (Jane Seymour dans "The Tudors") joue avec conviction la mère apeurée, mais le quasi inconnu Ward Horton est plutôt terne dans le rôle du mari.
Texte : Louis-Paul Rioux
Par : Yvan Godbout, Québec
Bof, bof et rebof. Ce spin-off de La Conjuration a très peu à offrir aux amateurs de frissons. Visiblement conçu pour une jeune clientèle ne connaissant pas ses classiques, Annabelle demeure un film sans surprises, et sans une once d'originalité. Une histoire platement raconté malgré une jolie photographie, des personnages joués par des acteurs en état d'hypnose, et une finale qui sent le déjà vu à plein nez. Aussitôt vu, aussitôt oublié. Reste quelques bons sursauts ici et là. Comme je vous disais; bof, bof et rebof.
J'attribue à ce film la Cote
Aleksi K. Lepage - La Presse
La modestie relative du budget (5 millions) n'explique ni n'excuse le manque d'imagination. Conçu comme une sorte d'antépisode [à] CONJURING (...) et réalisé par un certain John R. Leonetti, ANNABELLE (...) ne méritait (...) pas une sortie en salle. Ce n'est pas si mauvais, mais formaté, emballé, précuit, oubliable, déjà offert au rabais.
Guillaume Tion - Libération
Des démons, des maisons et des poupées, ANNABELLE (...) en contient, conformément à la charte. Mais le film est d’un modèle inférieur à ses aînés: la maison se resserre aux couloirs d’un appartement, la poupée prête à sourire et la démonologie est sommaire. (...) Quant à la réalisation de John R. Leonetti, elle compense comme elle peut le vide de ce sujet.
Peter Keough - The Boston Globe
[John R. Leonetti] surpasses THE CONJURING stylistically with his fluid camera work, dutched angles, abrupt cuts, and spooky if overdone soundtrack. A sequence in a basement is particularly unnerving, until fear turns to hilarity when an elevator door opens and shuts once too often, and a demon resembling Nightcrawler from the X-Men shows up.
Mathieu Macheret - Le Monde
John R. Leonetti fait preuve d’un certain sens du tempo et (...) réussit quelques passages marquants. (...) L’erreur du film est certainement d’avoir cherché à tailler un visage expressément horrifique à sa poupée, rendant chacune de ses apparitions grotesques.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
James Wan, (...) producteur, exorcise deux de ses phobies à l'écran: les poupées et l'intrusion nocturne. Malgré quelques idées amusantes, le récit est plombé par son manque de rythme et sa mise en scène démonstrative.
Par : Donald Bilodeau, Anjou
Ce film est une pâle version de "La Conjuration" et une bien plus pâle version encore de "Un bébé pour Rosemary". Je comprends difficilement le commentaire positif de MédiaFilm sur l'interprétation de l'actrice Annabelle Wallis, car je trouve justement le contraire : elle n'est pas du tout convaincante, je dirais même qu'elle est si mauvaise qu'elle en vient à déranger le spectateur pas son jeu raté.
J'attribue à ce film la Cote