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Annabelle

Dimanche 28 Avril à 01:40 | Noovo

É.-U. 2014. Drame d'horreur de John R. Leonetti avec Annabelle Wallis, Ward Horton, Tony Amendola. À la fin des années 1960 en Californie, une poupée de collection, possédée par une entité démonique, menace un jeune couple et son bébé naissant. Antépisode peu probant du film "La conjuration". Récit mince et parfois incohérent, copié sans vergogne sur l'intrigue du "Bébé de Rosemary". Effets-chocs faciles. Bons moments de suspense. A. Wallis convaincante. (sortie en salle: 3 octobre 2014)

13 ans + (horreur)
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Annabelle (Annabelle)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

É.-U. 2014. Drame d'horreur de John R. Leonetti avec Annabelle Wallis, Ward Horton, Tony Amendola.

À la fin des années 1960 en Californie, une poupée de collection, possédée par une entité démonique, menace un jeune couple et son bébé naissant. Antépisode peu probant du film "La conjuration". Récit mince et parfois incohérent, copié sans vergogne sur l'intrigue du "Bébé de Rosemary". Effets-chocs faciles. Bons moments de suspense. A. Wallis convaincante. (sortie en salle: 3 octobre 2014)

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À Santa Monica, un soir de l'été 1969, l'étudiant en médecine John et son épouse enceinte Mia sont sauvagement attaqués par un jeune couple lié à une secte satanique. Tandis que l'homme est abattu par la police, la femme se tranche la gorge, laissant couler une goutte du sang dans l'oeil d'une poupée de collection que John avait offerte la veille à Mia. Cette dernière, bien que blessée à l'abdomen durant l'assaut, parvient quelques semaines plus tard à mettre au monde une petite fille, baptisée Leah. Mais de retour à la maison, la jeune mère devient la proie de phénomènes surnaturels inquiétants et de visions horrifiantes, que son mari associe à la dépression post-partum. Néanmoins, celui-ci consent à jeter la poupée à la poubelle et à quitter leur demeure, qui semble hantée. Or, dans l'appartement de Pasadena où le couple a emménagé, le jouet maléfique, mystérieusement réapparu, continue à sévir. Selon un prêtre et une libraire versée en démonologie, il ne fait aucun doute que la poupée possédée convoite l'âme innocente de Leah.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Avec THE CONJURING, James Wan a rafraîchi de belle façon le film de maison hantée et de possession démoniaque. Personnage secondaire dans ce thriller d'horreur soigné et efficace inspiré de la soi-disant histoire vraie d'Ed et Lorraine Warren, la poupée Annabelle a maintenant droit aux honneurs d'un long métrage coproduit par Wan, mais dont le budget et le pedigree apparaissent beaucoup moins importants. Copiant sans vergogne l'intrigue principale de ROSEMARY'S BABY, au point de donner aux deux protagonistes les prénoms des interprètes du classique de Polanski, les auteurs de cet antépisode fictif, qui s'avère mince et parfois incohérent, étirent avec lenteur une sauce horrifique convenue. Cela dit, quand il ne recourt pas à des effets-chocs faciles, John R. Leonetti, directeur photo de CONJURING et réalisateur de MORTAL KOMBAT - ANNIHILATION, trousse quelques bons moments de suspense propres à vriller les nerfs des spectateurs. En revanche, sa reconstitution d'époque fait franchement pitié. Annabelle Wallis (Jane Seymour dans "The Tudors") joue avec conviction la mère apeurée, mais le quasi inconnu Ward Horton est plutôt terne dans le rôle du mari.

Texte : Louis-Paul Rioux

COMMENTAIRES

12 février 2017, 15:30:40

Par : Donald Bilodeau, Anjou

Ce film est une pâle version de "La Conjuration" et une bien plus pâle version encore de "Un bébé pour Rosemary". Je comprends difficilement le commentaire positif de MédiaFilm sur l'interprétation de l'actrice Annabelle Wallis, car je trouve justement le contraire : elle n'est pas du tout convaincante, je dirais même qu'elle est si mauvaise qu'elle en vient à déranger le spectateur pas son jeu raté.

J'attribue à ce film la Cote 3


04 mai 2015, 10:47:03

Par : Yvan Godbout, Québec

Bof, bof et rebof. Ce spin-off de La Conjuration a très peu à offrir aux amateurs de frissons. Visiblement conçu pour une jeune clientèle ne connaissant pas ses classiques, Annabelle demeure un film sans surprises, et sans une once d'originalité. Une histoire platement raconté malgré une jolie photographie, des personnages joués par des acteurs en état d'hypnose, et une finale qui sent le déjà vu à plein nez. Aussitôt vu, aussitôt oublié. Reste quelques bons sursauts ici et là. Comme je vous disais; bof, bof et rebof.

J'attribue à ce film la Cote 3


Revue de presse

La Poupée qui fait non

La modestie relative du budget (5 millions) n'explique ni n'excuse le manque d'imagination. Conçu comme une sorte d'antépisode [à] CONJURING (...) et réalisé par un certain John R. Leonetti, ANNABELLE (...) ne méritait (...) pas une sortie en salle. Ce n'est pas si mauvais, mais formaté, emballé, précuit, oubliable, déjà offert au rabais.

Annabelle John R. Leonetti

Une Poupée qui dit bouh

Des démons, des maisons et des poupées, ANNABELLE (...) en contient, conformément à la charte. Mais le film est d’un modèle inférieur à ses aînés: la maison se resserre aux couloirs d’un appartement, la poupée prête à sourire et la démonologie est sommaire. (...) Quant à la réalisation de John R. Leonetti, elle compense comme elle peut le vide de ce sujet.

Annabelle John R. Leonetti

Made to Conjure a Familiar Style of Horror

[John R. Leonetti] surpasses THE CONJURING stylistically with his fluid camera work, dutched angles, abrupt cuts, and spooky if overdone soundtrack. A sequence in a basement is particularly unnerving, until fear turns to hilarity when an elevator door opens and shuts once too often, and a demon resembling Nightcrawler from the X-Men shows up.

Annabelle John R. Leonetti

Le Retour de la poupée maléfique

John R. Leonetti fait preuve d’un certain sens du tempo et (...) réussit quelques passages marquants. (...) L’erreur du film est certainement d’avoir cherché à tailler un visage expressément horrifique à sa poupée, rendant chacune de ses apparitions grotesques.

Annabelle John R. Leonetti

Poupée de sang

James Wan, (...) producteur, exorcise deux de ses phobies à l'écran: les poupées et l'intrusion nocturne. Malgré quelques idées amusantes, le récit est plombé par son manque de rythme et sa mise en scène démonstrative.

Annabelle John R. Leonetti

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