É.-U. 2013. Science-fiction de Bong Joon-ho avec Chris Evans, Song Kang-ho, Tilda Swinton. Durant une nouvelle ère glaciaire, les survivants de l'humanité s'affrontent à bord d'un super-train, où un leader charismatique mène la révolte des opprimés contre le pouvoir. Adaptation imaginative d'une bd française. Allégorie provocante sur la lutte des classes. Huis clos spectaculaire alliant humour noir et violence exacerbée. Interprétation dans la note. (sortie en salle: 18 juillet 2014)
Durant une nouvelle ère glaciaire, les survivants de l'humanité s'affrontent à bord d'un super-train, où un leader charismatique mène la révolte des opprimés contre le pouvoir. Adaptation imaginative d'une bd française. Allégorie provocante sur la lutte des classes. Huis clos spectaculaire alliant humour noir et violence exacerbée. Interprétation dans la note. (sortie en salle: 18 juillet 2014)
Premier film anglophone du Sud-Coréen Bong Joon-Ho (THE HOST, MOTHER), cette super-production à rabais (budget: 40 millions de dollars) prolonge les obsessions du cinéaste dans une oeuvre à la croisée du film d'auteur et du blockbuster. Suspense allégorique sur la lutte des classes, cette adaptation imaginative d'une bd française allie le spectaculaire au politique dans une oeuvre à l'humour très noir et à la violence exacerbée. Menée à un train d'enfer dans une Arche de Noé futuriste, à mi-chemin entre le Titanic de James Cameron et un Orient-Express relooké par Jeunet et Caro, cette fable tout-terrain (à la fois sociale, politique et écologique) déploie son allégorie de wagon en wagon, comme on conquiert les niveaux d'un jeu vidéo. Malgré quelques longueurs, une fin en suspens et des images de synthèse qui laissent parfois à désirer, cet étonnant film d'action épique en huis clos, défendu par des interprètes solides, est à la fois un divertissement enlevant et une réflexion provocante sur l'avenir d'une société prisonnière des rails sur lesquels elle s'est lancée.
Texte : Georges Privet
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Un film de science-fiction qui ne tombe pas dans le piège de l'aseptisation. C'est grisant, violent et allégorique. Bref, un film spectaculaire pertinent.
J'attribue à ce film la Cote
Romain Blondeau - Les Inrockuptibles
(...) Bong Joon-ho n'a rien cédé sur sa méthode, ni sur ses aspirations d'auteur. Mieux: il a radicalisé son geste, puisé dans cette nouvelle aventure transfrontalière la matière d'un blockbuster ambivalent, à la fois spectaculaire et politique, fédérateur et transgressif.
Pascal Grenier - Séquences
En mariant à la fois des éléments du film d'anticipation et du film de survie, cette coproduction américano-franco-sud-coréenne au castin international de renom (...) réussit son pari d'être un suspense haletant et prenant d'un bout à l'autre.
François Lévesque - Le Devoir
(...) le succès de la proposition est largement imputable à la mise en scène astucieuse de Bong Joon-ho, qui parvient à insuffler une ampleur, voire un souffle épique, à ce qui est essentiellement un huis clos.
Apolline Caron-Ottavi - 24 Images
(...) mais le simplisme apparent des archétypes (...) constitue, en terme de cinéma, un terrain de jeu sans limites pour Bong Joon-ho, qui y trace une ligne narrative complexe, plus surprenante qu’il n’y paraît au départ, truffée de scènes spectaculaires mais également d’ambiguïtés morales.
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.
Par : Jason Plante, Gatineau
AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD... Maintes fois usés dans des fictions quelconques, la bourgeoisie mène ici sur la 'classe ouvrière' de façon opressante. Comme dans le Métropolis de Fritz Lang, on est modernement ici esclave de ces pollueurs richissimes, bref, à la merci, encore une fois. Je lui donnerais un (3)-. Un 3 moins parce que le language est usé, bien que l'on soit entourré de biens pensants à notre avenir... Certes, étant donné que le phénomène n'est pas nouveau et subtilement ouvert ici (il n'est jamais trop tard pour les faire réagir), et que les acteurs (la plupart inconnu du public commercial) nous font oublier la pesanteur d'un scénario au sujet sempiternel de l'esclavagisme bourgeois... Ça veut dire qu'à cause des acteurs, c'est un (3) bien assumé, moi qui aime aussi ces petits films loins des festivaux, Cannes et Oscars également...
J'attribue à ce film la Cote