Ind. 2013. Drame sentimental de Ritesh Batra avec Irrfan Khan, Nimrat Kaur, Nawazuddin Siddiqui. À Bombay, une erreur de livraison de boîte à lunch provoque un échange de lettres de plus en plus intime entre une mère mal mariée et un comptable veuf. Romance épistolaire d'une exquise délicatesse. Peinture sociale évocatrice et acerbe. Humour d'une franchise rafraîchissante. Réalisation attentive. Interprétation fort attachante. (sortie en salle: 21 mars 2014)
À Bombay, une erreur de livraison de boîte à lunch provoque un échange de lettres de plus en plus intime entre une mère mal mariée et un comptable veuf. Romance épistolaire d'une exquise délicatesse. Peinture sociale évocatrice et acerbe. Humour d'une franchise rafraîchissante. Réalisation attentive. Interprétation fort attachante. (sortie en salle: 21 mars 2014)
Écrite avec une exquise délicatesse, cette touchante romance épistolaire entre deux âmes esseulées ménage des touches d'humour d'une franchise rafraîchissante. Les observations psychologiques sensibles vont de pair avec une peinture sociale évocatrice et acerbe, dénonçant à la fois la condition des femmes en Inde et la marche anarchique vers le progrès d'un pays encore ancré dans les traditions. Pour son premier long métrage, Ritesh Batra signe une mise en scène attentive, discrète mais efficace, qui se fait quasi documentaire dans son illustration très précise du travail des "dabbawallah", ces livreurs de boîtes à lunchs analphabètes dont le système complexe de codes de couleur est réputé infaillible à travers le monde. D'où la délicieuse ironie contenue dans la prémisse. Tous les interprètes sont fort attachants, tant les sobres Irrfan Khan (LIFE OF PI) et Nimrat Kaur que l'enthousiaste Nawazuddin Siddiqui.
Texte : Louis-Paul Rioux
Guillemette Odicino - Télérama
(...) Ritesh Batra prouve que l'on peut réussir une délicieuse romance épistolaire à partir d'une simple boîte en fer. (...) la gamelle éclaire le passé et les attentes de deux coeurs solitaires, et ses allers et retours - un ballet à travers Bombay - créent un vrai suspense.
Clément Ghys - Libération
(...) il y a dans THE LUNCHBOX tous les éléments du feel-good movie, (...) sans grande ambition artistique. Mais la mise en scène ficelée par Ritesh Batra et la présence retenue d’Irrfan Khan (...) effleurent les sentiments avec justesse.
Dominique Widemann - L'Humanité
Situé loin de Bollywood, (...) THE LUNCHBOX ravive en demi-teinte les jeux de contrastes d’une modernité à grande vitesse quand elle cohabite encore avec les anciennes manières de vivre.
Hubert Lizé - Le Parisien
À partir d'une idée toute simple, [Batra] réussit un premier [film] parfaitement maîtrisé qui dégage une subtilité, une humanité et une grande tendresse. Portrait tout en finesse de personnages isolés en quête de mieux- être, THE LUNCHBOX se déguste comme un excellent plat indien.
Arnaud Schwartz - La Croix
(...) Ritesh Batra a su trouver un angle très original pour dépeindre le quotidien de cette ville gigantesque. (...) Ce qui n’empêche pas THE LUNCHBOX de se parer des charmes d’une jolie fable, culinaire et épistolaire, contant la rencontre improbable de deux solitudes.
Alain De Repentigny - La Presse
Cette histoire banale en apparence est magnifiée par le jeu senti des acteurs (...) et par le talent du cinéaste qui nous donne à voir, à entendre, à goûter et à humer l'Inde. (...) on s'amuse des dialogues entre Ila et sa voisine d'en haut qu'on ne voit jamais et qui a un avis sur tout.
Ritesh Batra - Le Journal de Montréal
"La relation épistolaire est plus un genre prisé dans la littérature qu'au cinéma, mais, considérant qu'il s'agit de deux personnes qui ont du mal à communiquer avec les autres, (...) leurs lettres dans les boîtes à lunch me semblaient la meilleure manière de les faire communiquer, de les faire sortir de leur coquille."
Par : Daniel Bédard, Montréal
Quel plaisir de voir un film indien qui n'est pas un satané Bollywood. Un éventuel Cote 2
J'attribue à ce film la Cote