Fr. 2013. Documentaire de Claude Lanzmann . En 1975, le réalisateur a rencontré et interrogé un homme qui occupa la position controversée de président du conseil juif d'un "ghetto modèle" durant la guerre. Regard passionnant sur le fonctionnement du système nazi. Montage habile d'entrevues et de témoignages lus. Des longueurs. Complément au film "Shoah", du même réalisateur. (sortie en salle: 27 avril 2014)
En 1975, le réalisateur a rencontré et interrogé un homme qui occupa la position controversée de président du conseil juif d'un "ghetto modèle" durant la guerre. Regard passionnant sur le fonctionnement du système nazi. Montage habile d'entrevues et de témoignages lus. Des longueurs. Complément au film "Shoah", du même réalisateur. (sortie en salle: 27 avril 2014)
Dans la veine de son magistral SHOAH, Claude Lanzmann réaffirme ici l'importance de la mémoire comme rempart à la barbarie. Mêlant entrevues et témoignages historiques lus par le cinéaste, le film, malgré quelques longueurs, constitue un témoignage passionnant sur le fonctionnement du système nazi.
Samuel Douhaire - Télérama
Lanzmann ne ménage pas son interlocuteur: (...) il relève toutes les contradictions des réponses. Au fil des échanges, cependant, la méfiance mutuelle se transforme en complicité. LE DERNIER DES INJUSTES observe un homme qui, placé dans des circonstances extrêmes, n'a jamais abdiqué son humanité.
Didier Péron - Libération
(...) ceux qui accusèrent les doyens des Judenräte de traîtrise et de collaboration mettaient en accusation cet héroïsme désarmé de la ruse (une posture «risible» de «marionnette», reconnaît lui-même Murmelstein) qui pose encore aujourd’hui d’insondables questions morales.
Rob Nelson - Variety
Though Murmelstein vividly characterizes as a monster the German Nazi SS (...) Adolf Eichmann, with whom the Austrian Jewish rabbi worked and bitterly fought, Lanzmann’s inquiry here is less that into the nature of evil than into the heinously limited choices of Jews living and dying under Nazism.
Danielle Attali - Le Journal du dimanche
C'est un document exceptionnel pour l'Histoire, pour la mémoire, pour la justice. La réhabilitation du controversé rabbin Benjamin Murmelstein (...) qui se surnommait le "dernier des injustes". Titre repris par Claude Lanzmann pour ce film de 3h38 (...) si bouleversant, édifiant, passionnant, indispensable.
Claude Lanzmann - Le Parisien
"SHOAH est un film épique sur l'inéluctabilité de la tragédie. LE DERNIER DES INJUSTES n'est pas épique. Il montre la faiblesse humaine. Murmelstein est le premier personnage que j'ai filmé quand je préparais SHOAH en 1975. (...) Je l'ai trouvé fascinant, d'une intelligence brillantissime, avec beaucoup d'humour."
Arnaud Schwartz - La Croix
Un film qui aide à mieux comprendre l’engrenage ayant mené à la mise en œuvre de la solution finale, qui permette de mieux cerner, sans concession, le rôle intenable des présidents de conseils dans les ghettos juifs. (...) LE DERNIER DES INJUSTES est un film remarquable.
Franck Nouchi - Le Monde
[C']est un film fondamental en ce qu'il interroge la capacité de l'homme à agir selon ce qu'il pense être son devoir, (...) en dépit d'évidentes (...) contradictions philosophiques; un film sur le temps et la mémoire; un véritable film de cinéma (...) qui rappelle que Lanzmann est, à sa manière, un cousin d'Hitchcock.