La Maison Du Pecheur
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La Maison du pêcheur

G
2013 · Summer Crisis (ang)
À l'été 1969, à Percé, un pêcheur en chômage s'associe à trois jeunes révolutionnaires de Montréal qui ouvrent un café dans un but de sensibilisation politique et sociale.
Évocation peu nuancée de la genèse de la cellule Chénier du FLQ. Éléments informatifs bien amenés. Ruptures de ton. Réalisation impersonnelle. Jeu inégal des comédiens.

L'avis de Mediafilm

Alain Chartrand (UN HOMME DE PAROLE) s'attaquait à un sujet encore vierge dans la cinématographie québécoise: la genèse de la cellule Chénier du Front de libération du Québec. En déficit par rapport à d'autres films traitant de la Crise d'octobre de 1970 (l'authentique LES ORDRES de Michel Brault, l'intense OCTOBRE de Pierre Falardeau), LA MAISON DU PÊCHEUR s'encombre d'une histoire sentimentale poussive et de personnages secondaires superflus ou mal dessinés, alors que sa force tient dans l'évocation des actions du groupuscule militant et des interactions de ses membres. Malgré les superbes images en noir et blanc signées Pierre Mignot, la mise en scène, beaucoup trop sage (on parle de révolution!), n'apporte pas le souffle lyrique escompté. Très crédible en Paul Rose, Vincent-Guillaume Otis se démarque, mais le jeu souvent chargé des interprètes, surtout ceux qui campent les "vilains", provoque de regrettables ruptures de ton.

Jean Beaulieu

Synopsis

(sortie en salle le 13 septembre 2013)

Année

2013

Genre

Drame historique

Durée

97 min.

Origine

Canada