Dans le rôle coloré du mystificateur en chef tenu autrefois par Raymond Bouchard, l’Irlandais Brendan Gleeson (...) fait merveille. (...) le producteur Roger Frappier n’a pas à rougir du résultat qui, de nouveau, offre un mélange assez irrésistible de réalisme et de folie douce.

(...) the actors, particularly Gleeson, tackle their regional accents with gusto. Douglas Koch (...) gets great mileage out of the beauty of Newfoundland’s Trinity Bay. Music is largely Irish-inflected, suitable given the region’s strong Gaelic roots.

"Ce n'est pas un film qui est rempli de gags et de moments drôles. Mais le scénario est tellement bien structuré que je savais que si c'était bien joué et que si les acteurs étaient bien choisis, le film marcherait. Le scénario est clair et efficace. Je n'ai pas voulu appuyer sur les gags."

(...) the film belongs to Gleeson, playing a decent man backed into a corner by life, enthusiastically ringleading an elaborate hoax that seems to be his only path back to an honest job. Tech values are strong, playing up the jaw-dropping setting and the region's pubby folk music.

Le réalisateur Don McKellar (...) n'injecte pas de vision personnelle à l'histoire, (...) mais reste fidèle aux ingrédients narratifs de l'original. (...) Même si LA GRANDE SÉDUCTION À L'ANGLAISE est prévisible, on ne peut nier la beauté des paysages et la prestation des acteurs. Assez fidèle à l'origine, le film demeure une agréable petite fable rédemptrice.

Veteran Irish actor Brendan Gleeson anchors the film, injecting humour and pathos into scheming town mayor Murray French. (...) While it doesn’t reinvent the wheel, or the film from which it takes nearly all its ideas, THE GRAND SEDUCTION emerges as an all too rare specimen: a charming, heartfelt, crowd-pleasing Canadian comedy.

(...) THE GRAND SEDUCTION ne possède (...) pas cette chaleur si particulière qu'avaient les personnages de la version québécoise. Ceux-ci étaient (...) plus colorés tout en se gardant de franchir cette fine ligne où ils auraient sombré dans la caricature. (...) [Ils] étaient parfaitement esquissés. Ceux du film de Don McKellar (...) sont plus froids, introvertis, cérébraux. Bref, oubliables...