É.-U. 2013. Drame de David Gordon Green avec Nicolas Cage, Tye Sheridan, Adriene Mishler. Un repris de justice rongé par ses démons se fait le protecteur d'un adolescent battu par son père ivrogne et bon à rien. Adaptation puissante du roman de Larry Brown. Personnages dépeints avec authenticité. Réalisation expressive et vigoureuse. Interprétation excellente.
Un repris de justice rongé par ses démons se fait le protecteur d'un adolescent battu par son père ivrogne et bon à rien. Adaptation puissante du roman de Larry Brown. Personnages dépeints avec authenticité. Réalisation expressive et vigoureuse. Interprétation excellente.
Samuel Douhaire - Télérama
Difficile de ne pas comparer JOE avec MUD: (...) même milieu social, (...) même sujet. (...) Mais alors que Jeff Nichols sublimait le réalisme des décors par un récit ouvert sur l'imaginaire, David Gordon Green se complaît dans le naturalisme. Rien n'est jamais assez sordide ni assez violent dans sa description des rednecks.
Corinne Renou-Nativel - La Croix
(...) David Gordon Green (...) a voulu éviter tous les clichés romantiques attachés au Sud et s’en tenir à une vision réaliste pour saisir le délabrement des lieux et l’effondrement des hommes. (...) Le jeune Tye Sheridan, que l’on a vu dans (...) MUD, apparaît dans le rôle de Gary comme un bloc de pureté et de courage.
Michaël Ghennam - Les Fiches du Cinéma
Adaptant le roman éponyme de Larry Brown, Gordon Green dresse un état des lieux oppressant et profondément inconfortable du "Rough South" américain, autour d'une trame proche de celle de MUD. (...) la prestation acrobatique d'un Cage déroutant, touchant et inquiétant (...) reste longtemps en tête.
Alain Grasset - Le Parisien
Nicolas Cage, qui s'était égaré dans des navets hallucinants, revient ici à son meilleur. Son jeune acolyte, Tye Sheridan, a reçu à Venise le prix du meilleur espoir masculin.
Sandrine Marques - Le Monde
La symbolique biblique du film - appuyée - se cristallise autour d'un bestiaire omniprésent. La petite ville où se jouent différents règlements de comptes (...) donne au film ses allures de néowestern baroque, poussiéreux et moite.
Stéphanie Belpèche - Le Nouvel Observateur
Le récit initiatique aurait pu être édifiant, mais il se joue des lieux communs pour se concentrer sur le réalisme des situations et des émotions. D'une sobriété exemplaire, Nicolas Cage nous rappelle qu'il reste un grand acteur, lui qui s'est fourvoyé ces dernières années dans quantité de séries B.
Bruno Icher - Libération
Porté par un scénario fidèle au réalisme crépusculaire (...) de Brown, (...) Green s’attache (...) à dépeindre ce cloaque qui prend au piège ceux qui (...) ont le malheur d’y être nés. Côté générique, Nicolas Cage, jamais aussi bon que dans le registre du grand fêlé, fait regretter tous les nanards dans lesquels il est allé chercher fortune.