É.-U. 2013. Drame musical de Ethan Coen, Joel Coen avec Oscar Isaac, Carey Mulligan, Justin Timberlake. En 1961, la vie de bohème d'un chanteur folk marqué par le suicide de son partenaire, qui gagne sa croûte dans les bars de Greenwich Village. Réflexion émouvante et riche sur l'intégrité artistique. Ton doux-amer nuancé et drôle. Réalisation et photographie d'une grande finesse. Musique magnifique. O. Isaac charismatique et attachant. (sortie en salle: 25 décembre 2013)
En 1961, la vie de bohème d'un chanteur folk marqué par le suicide de son partenaire, qui gagne sa croûte dans les bars de Greenwich Village. Réflexion émouvante et riche sur l'intégrité artistique. Ton doux-amer nuancé et drôle. Réalisation et photographie d'une grande finesse. Musique magnifique. O. Isaac charismatique et attachant. (sortie en salle: 25 décembre 2013)
Grand prix du Festival de Cannes, INSIDE LLEWYN DAVIS clarifie la réflexion sur l'intégrité artistique formulée il y a vingt ans par les frères Coen dans BARTON FINK. À la différence qu'ici, ils ont remplacé la cérébralité et le formalisme par une vérité émotionnelle profondément touchante. Portrait d'un "loser" attachant, road-movie sans issue, tableau d'époque décalé, "musical" de chambre grandiose, le film doux-amer inspiré de la vie du mentor de Bob Dylan superpose les étiquettes et les couches de sens. Avec nuance, intelligence et humour, les cinéastes dirigent leur récit de main de maître, pimentant le mélange, comme ils en ont l'habitude, par l'ajout de quelques personnages secondaires hilarants. La mise en scène d'une grande finesse, soutenue par la superbe photographie de Bruno Delbonnel, adoucit les angles de cette fable, pour lui donner les contours irréels d'une rêverie, les séquences étant divisées par les périodes de sommeil du personnage. Nouveau-venu dans cet univers singulier, Oscar Isaac (DRIVE), un acteur au charisme fou, rend cet homme à la croisée des chemins formidablement attachant.
Texte : Helen Faradji
Par : Alexis Laperle, Sherbrooke
Très bon, de bonnes touches d'humour, la séquence avec John Goodman est excellente
J'attribue à ce film la Cote