É.-U. 2013. Thriller de Paul Greengrass avec Tom Hanks, Barkhad Abdi, Barkhad Abdirahman. En 2009 au large de l'Afrique, des pirates somaliens prennent d'assaut un navire de marchandises battant pavillon américain. Excellente reconstitution d'un épisode de l'histoire maritime contemporaine. Scénario nuancé. Style nerveux et abrupt en phase avec le sujet. Bonnes compositions de T. Hanks et B. Abdi. (sortie en salle: 11 octobre 2013)
En 2009 au large de l'Afrique, des pirates somaliens prennent d'assaut un navire de marchandises battant pavillon américain. Excellente reconstitution d'un épisode de l'histoire maritime contemporaine. Scénario nuancé. Style nerveux et abrupt en phase avec le sujet. Bonnes compositions de T. Hanks et B. Abdi. (sortie en salle: 11 octobre 2013)
Dans le style nerveux et abrupt qu'on lui connaît (caméra à l'épaule, mouvements d'appareil frénétiques, montage en jump-cuts, situations en temps réel, etc.), le Britannique Paul Greengrass (UNITED 93, THE BOURNE SUPREMACY) reconstitue un épisode à portée universelle de l'histoire maritime contemporaine, déjà raconté plus librement dans le tout récent A HIJACKING. Signé Billy Ray (SHATTERED GLASS, BREACH), le scénario factuel, presque journalistique, déploie des trésors de nuances pour bien illustrer, à travers l'intrigue tendue, le drame sous-jacent des pirates somaliens. Du coup, le film évite le piège de l'héroïsme à l'américaine, pour se servir du personnage de Tom Hanks, seule figure reconnaissable dans une distribution d'inconnus, comme la porte d'entrée du spectateur dans une histoire qui comporte des aspects politiques, culturels et humanitaires en parts égales. Le jeu senti de Hanks, et la composition troublante du nouveau venu Barkhad Abdi, apportent une épaisseur inattendue au suspense.
Texte : Martin Bilodeau
Tom Hanks - Métro
"À un moment donné, ils ont décidé d’ajouter des sièges de caoutchouc pour amortir les chocs dans les scènes de combat. (...) Mais ça n’a pas tenu le coup. Il a donc fallu les retirer. Il y avait un peu de rembourrage au sol, (...) mais le jeu était tellement physique que ce n’était pas suffisant pour nous éviter des coupures et des ecchymoses."