Fr. 2012. Thriller de James Mather, Stephen St. Leger avec Guy Pearce, Maggie Grace, Peter Stormare. En 2079, un agent secret injustement accusé de meurtre part sauver dans un pénitencier spatial la fille du président des États-Unis, prise en otage par les détenus mutinés. Thriller de science-fiction divertissant mais invraisemblable. Ton souvent sarcastique. Rythme effréné. Réalisation vigoureuse. Effets spéciaux parfois maladroits. G. Pearce énergique. (sortie en salle: 13 avril 2012)
En 2079, un agent secret injustement accusé de meurtre part sauver dans un pénitencier spatial la fille du président des États-Unis, prise en otage par les détenus mutinés. Thriller de science-fiction divertissant mais invraisemblable. Ton souvent sarcastique. Rythme effréné. Réalisation vigoureuse. Effets spéciaux parfois maladroits. G. Pearce énergique. (sortie en salle: 13 avril 2012)
Ce thriller de science-fiction, qui reprend dans un décor spatial à la ALIEN 3 le canevas dramatique du ESCAPE FROM NEW YORK de John Carpenter, enfile à un rythme effréné les scènes d'action musclées mais aussi les invraisemblances, souvent ahurissantes, qui abusent le spectateur. Remarqués par le réalisateur, producteur et scénariste Luc Besson (COLOMBIANA) grâce à leur court métrage de science-fiction diffusé sur Internet (PREY ALONE), les Irlandais James Mather et Stephen St. Leger n'impressionnent guère ici. Leur réalisation est en effet desservie par un montage trop rapide, qui génère de la confusion, et des effets numériques parfois maladroits, fruits d'un budget plutôt limité. Guy Pearce (MEMENTO) incarne avec énergie un personnage anticonformiste aux répliques sarcastiques parfois jouissives, souvent faciles. Face à lui, Maggie Grace (TAKEN, également produit par Besson) campe sans subtilité la victime désemparée, qui se transforme de manière trop subite en combattante aguerrie.
Texte : Louis-Paul Rioux
Guillemette Odicino - Télérama
On l'aura compris, voici - produit par Luc Besson et réalisé par deux inconnus - une grosse série B, avec scénario plus ou moins décervelé. On peut tout de même y prendre un certain plaisir (coupable?), surtout grâce à Guy Pearce, qui assure.
Stéphanie Belpèche - Le Journal du dimanche
Écrit et produit par Luc Besson, ce film d’anticipation est à prendre pour ce qu’il est: une série B de pur divertissement (...). Guy Pearce joue avec beaucoup de dérision le clone de Kurt Russell, époque NEW YORK 1997.
Hubert Lizé - Le Parisien
Le résultat est spectaculaire du point de vue musculaire, mais assez indigent sur le plan du scénario et du jeu. Pour qui apprécie la castagne, les fusillades (...) et la quincaillerie high-tech, LOCK OUT ne manque pas d’un certain panache.
Florence Colombani - Le Point
(...) le gros défaut du film, c'est (...) son humour trop pataud (...). Les scènes d'action sont par moments spectaculaires, mais le scénario est trop faible, et le jeu des comédiens (...) trop approximatif pour sauver le tout de l'ennui.
Julien Welter - L'Express
Si l'histoire a tout d'un remix de NEW YORK 1997 (1981) (...), LOCK OUT se qualifie haut la main pour la crétinerie de l'année: un futur de zone industrielle, des scènes d'action d'une grande laideur, un scénario écrit à la va-vite.