Fr. 2012. Drame biographique de Gilles Bourdos avec Michel Bouquet, Christa Theret, Vincent Rottiers. À l'été 1915, sur la Côte-d'Azur, l'aspirante actrice Andrée Heuschling devient la muse du peintre Auguste Renoir et de son fils Jean. Production anecdotique au rythme contemplatif. Photographie radieuse. Réalisation conventionnelle. Interprétation juste. (sortie en salle: 12 avril 2013)
À l'été 1915, sur la Côte-d'Azur, l'aspirante actrice Andrée Heuschling devient la muse du peintre Auguste Renoir et de son fils Jean. Production anecdotique au rythme contemplatif. Photographie radieuse. Réalisation conventionnelle. Interprétation juste. (sortie en salle: 12 avril 2013)
Fabien Boileau - Le Journal de Montréal
Les personnages sont criants de vérité, les (...) aphorismes pointus de Michel Bouquet sont une véritable musique. Un peu comme dans les différents plans d'un tableau, (...) Bourdos joue avec les perspectives et les contrastes de couleur pour magnifier le thème de l'urgence de la création.
Odile Tremblay - Le Devoir
Le film n’a pas la force du VAN GOGH de Pialat, parangon du genre, mais RENOIR est un ravissement visuel, dans ce repaire de la Côte d’Azur où les fleurs, les fruits, les jeunes filles, (...) la rivière et le soleil opposent la beauté du monde à la guerre qui gronde au loin.
Marc-André Lussier - La Presse
(...) RENOIR trouve (...) sa pertinence dans la description de la vie quotidienne de l'artiste. Les gestes de l'entourage (...) envers cet être vieux et malade sont en outre d'une infinie délicatesse. (...) un film (...) honorable, devant lequel on aurait toutefois souhaité vibrer davantage.
Manon Dumais - Voir
Portrait d’un artiste au crépuscule de sa vie, (...) le film (...) esquisse les relations conflictuelles père/fils (...). D’un charme bucolique enivrant, RENOIR enchante l’œil grâce à sa superbe lumière méditerranéenne que n’aurait pas reniée le peintre lui-même.
Noémie Luciani - Le Monde
Magnifiquement éclairé, puisant dans quelques décors d'extérieurs idylliques une palette éclatante, alternant les cadres et les lignes avec une imagination rigoureuse, le film ravit les yeux.
Pierre Vavasseur - Le Parisien
(...) le fils de l'artiste, Jean, [est] incarné par Vincent Rottiers, parfaitement ajusté à son rôle. Ce RENOIR servi par la lumière de Mark Ping Bing Lee, qui créa les atmosphères d'IN THE MOOD FOR LOVE, n'est pas académique, mais classique, rugueux, ce qu'il faut.
Pierre Murat - Télérama
Apparemment, c'est un film immobile sur le vide entre les êtres. Mais c'est un film immobile où tout bouge, où le vide regorge d'affrontements secrets et de désirs réfrénés. Le cinéaste multiplie les mouvements de caméra, que leur élégance et leur fluidité rendent presque invisibles.