É.-U. 2012. Science-fiction de Rian Johnson avec Joseph Gordon-Levitt, Bruce Willis, Emily Blunt. Un tueur chargé d'éliminer des victimes expédiées du futur est pourchassé par ses employeurs après qu'il eut laissé filer son moi plus âgé. Exercice d'anticipation et d'hyperviolence intelligent et fascinant. Intrigue un brin nébuleuse en première partie. Rythme soutenu. Jeu crédible des deux vedettes. (sortie en salle: 28 septembre 2012)
Un tueur chargé d'éliminer des victimes expédiées du futur est pourchassé par ses employeurs après qu'il eut laissé filer son moi plus âgé. Exercice d'anticipation et d'hyperviolence intelligent et fascinant. Intrigue un brin nébuleuse en première partie. Rythme soutenu. Jeu crédible des deux vedettes. (sortie en salle: 28 septembre 2012)
Sur le motif connu du voyage dans le temps, Rian Johnson (BRICK, THE BROTHERS BLOOM) a composé un thriller d'anticipation fascinant et brutal, dont le scénario complexe place l'intelligence au centre de l'équation. Le cinéaste s'attache à suggérer sans le montrer (toute l'action se déroule dans un présent proche mais indéfini) un avenir inquiétant, sous la gouverne de gangsters qui utilisent le passé comme poubelle à cadavres, et comme main d'oeuvre des individus marqués d'une date de péremption. Forcément, le souvenir de GATTACA remonte à la mémoire, ainsi que d'autres films (LOGAN'S RUN, CHILDREN OF MEN, IN TIME) auxquels cet exercice d'hyperviolence se compare sans rougir. Si elle peut sembler inutilement nébuleuse dans la première partie, l'intrigue s'éclaircit dès la mitan du film, pour avancer à grande vitesse vers un ingénieux dénouement, satisfaisant à tous égards. Maquillé de façon à ressembler à son alter ego vieillissant, Joseph Gordon-Levitt en impose par son charisme tranquille, tandis que Bruce Willis apporte à son jeu des notes mélancoliques, inattendues à son personnage, inédites dans son répertoire.
Texte : Martin Bilodeau
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
Le scénario est imaginatif et fascinant avec entre autres ce «Rainmaker» qu'on ne voit jamais adulte. LOOPER semble meilleur lorsqu'on y réfléchi après la projection car pendant, le tout manque de puissance dramatique. Rian Johnston pourra, on l'espère, signer son film le plus accompli avec STAR WARS: EPISODE 8...
J'attribue à ce film la Cote