G.-B. 2012. Drame d'horreur de James Watkins avec Daniel Radcliffe, Ciaran Hinds, Janet McTeer. Un notaire envoyé dans un village isolé pour mettre en ordre les affaires d'une vieille cliente découvre que le manoir de cette dernière abrite un esprit maléfique. Récit de maison hantée tiré du roman de Susan Hill. Progression lente et calibrée. Réalisation soignée. Effets-chocs trop calculés. Bonne présence mais jeu limité de D. Radcliffe. (sortie en salle: 3 février 2012)
Un notaire envoyé dans un village isolé pour mettre en ordre les affaires d'une vieille cliente découvre que le manoir de cette dernière abrite un esprit maléfique. Récit de maison hantée tiré du roman de Susan Hill. Progression lente et calibrée. Réalisation soignée. Effets-chocs trop calculés. Bonne présence mais jeu limité de D. Radcliffe. (sortie en salle: 3 février 2012)
Ce récit de maison hantée tiré du roman victorien de Susan Hill a fait l'objet de plusieurs adaptations pour la télévision et le théâtre avant d'être portée au grand écran avec un soin esthétique tout particulier par James Watkins (EDEN LAKE). On croit en effet reconnaître les meubles, costumes et accessoires des anciennes adaptations de "Dracula" et "Frankenstein" dans cet univers méticuleusement composé, à cheval entre le gothique et le baroque. Si le scénario s'inscrit dans la tradition de THE INNOCENTS (Jack Clayton, 1961) ou THE HAUNTING (Robert Wise, 1963) par la lente progression du récit et de longs moments de tension sans dialogue, la réalisation, bien que soignée et précise, s'appuie le plus souvent sur des effets-choc trop calculés et une musique trop insistante pour vraiment surprendre le spectateur sevré aux JU-ON et RINGU japonais. Daniel Radcliffe possède la présence voulue même si son jeu se limite surtout à exprimer une sourde terreur.
Texte : André Caron
Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien
Un très jolie retour aux histoires de fantôme classiques, dans la tradition de film tel que The Innocents, The Haunting, ou encore The Changeling. La mise en image soignée de James Watkins (le génial thriller Eden Lake) et sa mise en scène qui exploite merveilleusement bien les décors sombres du vieux manoir et la nature sauvage et austère des environs, ont parfaitement réussit à me prendre au piège de cette histoire de fantôme vengeur. L'atmosphère lourde et l'ambiance oppressante sont bien rendues, et les interprètes offrent tous des performances très convaincues. Daniel Radcliff ne détonne nullement aux côtés d'acteurs plus chevronnés (contrairement à ce que laisse croire certains commentaires) et je ne comprend pas ceux qui remettent en doute sa crédibilité paternelle. Il n'était pas rare de voir de très jeunes pères à l'époque où se déroule le film. La finale, mélancolique à souhait, apporte une dimension très intéressante au long métrage, marquant notre esprit du passage de la Dame en Noir.
J'attribue à ce film la Cote