(...) les femmes du film (...) ne sont là que pour poser une autre version de la question centrale du film: à quoi servent les hommes? Cette mise en perspective du film est amenée si maladroitement qu'elle ne suffit pas - et de loin - à rendre cette CHASSE fructueuse.

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Un film-dossier efficace, 
style thriller/mélo américain. Mais cinématographiquement, c’est l’encéphalogramme plat. Vinterberg a trouvé sa voie: 
celle des moralistes pesants 
à la André Cayatte - auteur d’un film au sujet proche, LES RISQUES DU MÉTIER.

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Thomas Vinterberg, qui fut autrement plus convaincant lorsqu'il mettait en scène FESTEN, tombe ici dans un mélodrame certes bien tenu, mais un peu trop appuyé. La qualité reste du côté de Mikkelsen, qui sait faire naître de l'empathie là où il n'y a qu'un personnage prévisible.

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En lice en mai [2012] pour la Palme d'or, LA CHASSE du Danois Thomas Vinterberg (...) a fourni à son compatriote Mads Mikkelsen l'occasion de décrocher le prix du meilleur acteur. En dépit d'une séquence de fin inopportunément mystérieuse, le film est un hallali aux accents implacables.

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Bien qu’il repose sur un récit aux airs de déjà-vu, (...) LA CHASSE s’avère un drame des plus prenants. Toutefois, Vinterberg se fait par moments manipulateur, notamment en mettant l’accent sur l’hystérie collective (...) et l’entêtement du protagoniste à demeurer dans cet endroit où il est persona non grata.

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