Ésimésac
Ésimésac
L'avis de Mediafilm
Quatre ans après BABINE, le conteur Fred Pellerin refait équipe avec le réalisateur-acteur Luc Picard (L'AUDITION) pour cette nouvelle incursion dans l'univers pittoresque et attachant de Saint-Élie-de-Caxton. En phase avec l'actualité récente, ÉSIMÉSAC apparaît comme une allégorie inspirante sur le sens de la solidarité, dans laquelle s'opposent toutefois de façon pas très nuancée un écologisme béatement salvateur et un progrès technologique allégrement associé à la corruption et à l'exploitation capitaliste. Heureusement, cette vision autarcique et un brin passéiste de la ruralité québécoise est atténuée par les nombreuses trouvailles poétiques de Pellerin, présentes tant au sein des dialogues, très imagés, que dans les jolies métaphores visuelles, dont une étonnamment osée. Tournant en décors naturels, contrairement à BABINE, Picard insuffle plus de réalisme à sa mise en scène, sauf à l'occasion de quelques séquences nocturnes, d'une beauté fantomatique prenante. Bien que physiquement imposant dans le rôle-titre, Nicola Frank-Vachon offre un jeu plutôt limité, face à un Gildor Roy solide et plus subtil. Le reste de la distribution est impeccable.
Synopsis
Pour sortir de la crise et de la famine son village de Saint-Élie-de-Caxton, Ésimésac propose de créer un jardin communautaire. Ce projet déplaît au forgeron Riopelle, à qui ce grand naïf au coeur d'or, né dans un corps d'adulte mais sans ombre, a ravi son titre d'homme le plus fort du monde. Apprenant d'un fonctionnaire provincial que le chemin de fer pourrait passer par Saint-Élie, Riopelle convainc Ésimésac de consacrer ses forces à la production de rails plutôt qu'à la cueillette de légumes et de fruits sur une terre de roche réputée infertile. En acceptant, le jeune homme brise le coeur de sa soeur Marie, qui continue à rêver d'un jardin. Enorgueilli par son ombre toute neuve mais un peu particulière, gracieuseté de la sorcière du village, l'homme fort fait beaucoup d'effet à la fille de Riopelle, la belle Lurette, qui attend toujours son fiancé parti à la guerre. (sortie en salle le 30 novembre 2012)
Année
2012Genre
ConteDurée
104 min.Origine
CanadaBande-annonce (FR)
Extrait (FR)
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Extrait (FR)
Extrait (EN)
Bandes-annonces
Bande-annonce (FR)
Extrait (FR)
Extrait (FR)
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Extrait (EN)
Information
Classification
Genre
Conte
Année
2012
Durée
104 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Pays
Canada
Québec
Distribution
Alliance Vivafilm
Interprètes
Production
Récompenses
Jutra, Meilleurs costumes, 2013