Cosmopolis
Cosmopolis
L'avis de Mediafilm
Avec son élégance sophistiquée et sa fascination toujours vive pour les rêveries psychotiques et les monstres humains, David Cronenberg a fait sienne la thèse désabusée et un peu datée du romancier Don DeLillo sur la perversion morale des maîtres de Wall Street. Le personnage au centre de chaque image, campé par un Robert Pattinson qui a pris de l'étoffe depuis la série TWILIGHT, ressemble à ceux, esclaves de leur propre pouvoir, rencontrés dans CRASH, EXISTENZ et A HISTORY OF VIOLENCE. À la différence que dans sa bulle de verre déformante, celui de COSMOPOLIS, nickel de sa personne et déconnecté du monde, semble sorti tout droit des pages d'AMERICAN PSYCHO. Les personnages périphériques, définis au pixel près, actionnent les leviers d'un récit en manque de ressorts dramatiques puissants. Si bien que le film sonne parfois comme une leçon verbeuse et cynique qui, à trop vouloir convaincre ou choquer, rate sa cible. Ce problème est particulièrement criant dans la séquence finale. La distribution de poids, dominée par Juliette Binoche et Samantha Morton en passagères temporaires, n'est cependant pas en cause.
Synopsis
Eric Packer monte dans sa limousine et ordonne à son garde du corps qu'on le conduise chez son barbier, à l'autre extrémité de Manhattan. Le plus jeune prince de Wall Street n'a pas l'habitude qu'on lui refuse quoi que ce soit, pas même lorsque le président du pays, guidé à travers la Grosse Pomme par un cortège policier, paralyse la circulation. À bord du véhicule équipé à la fine pointe de la technologie, le puissant financier suit avec une appréhension grandissante le cours ascendant du yuan, devise contre laquelle il vient de parier son empire. Chemin faisant, dans l'habitacle spacieux de sa limousine il reçoit tour à tour sa maîtresse, son médecin, son adjointe et sa plus proche conseillère. Il réussit même l'exploit de prendre chacune de ses pauses repas avec sa jeune épouse, une beauté qui lui apparaît de plus en plus étrangère, irréelle. Alors que la nuit tombe avant même qu'il ne soit rendu à destination, Packer pressent une menace qui pèse sur sa vie. (sortie en salle le 8 juin 2012)
Année
2012Genre
DrameDurée
108 min.Origine
FranceBande-annonce (FR)
Extrait (FR)
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Bande-annonce (EN)
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Bandes-annonces
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Information
Classification
Genre
Drame
Année
2012
Durée
108 min.
Réalisation
Scénario
Photographie
Musique
Montage
D'après le roman de
Pays
France
Canada
Portugal
Italie
Distribution
Les Films Séville