Fr. 2012. Comédie dramatique de Pascal Bonitzer avec Jean-Pierre Bacri, Kristin Scott Thomas, Isabelle Carré. Parce qu'il n'a pas le courage de demander à son père, conseiller d'État, d'empêcher la déportation d'une sans-papier serbe, un professeur s'empêtre dans un engrenage de mensonges. Récit touffu mais d'une belle unité. Quelques passages tirés par les cheveux. Mise en scène fluide. Interprétation relevée. (sortie en salle: 30 août 2013)
Parce qu'il n'a pas le courage de demander à son père, conseiller d'État, d'empêcher la déportation d'une sans-papier serbe, un professeur s'empêtre dans un engrenage de mensonges. Récit touffu mais d'une belle unité. Quelques passages tirés par les cheveux. Mise en scène fluide. Interprétation relevée. (sortie en salle: 30 août 2013)
Dans RIEN SUR ROBERT, un critique de cinéma dont le couple chancelait s'était mis dans le pétrin pour avoir descendu en flammes un drame bosniaque qu'il n'avait même pas vu. Les similitudes entre ce film de Pascal Bonitzer et son plus récent opus sautent aux yeux. Or, plutôt que de disséquer comme à son habitude l'univers intellectuel parisien qu'il connaît si bien, l'auteur de ENCORE et JE PENSE À VOUS embrasse plus large, avec un récit psychologique, social et sentimental touffu mais d'une belle unité, qui s'avère à la fois ludique et grave; et ce, en dépit de quelques passages et astuces narratives franchement tirés par les cheveux. Bonitzer met le tout en scène avec fluidité, sans aucun effet de manche ou autre coquetterie stylistique. Excellent en enseignant veule, attachant jusque dans ses failles, Jean-Pierre Bacri (AU BOUT DU CONTE) domine une distribution relevée, qui compte dans ses rangs un Claude Rich parfait en père égocentrique aux goûts insoupçonnés.
Texte : Louis-Paul Rioux
Maxime Demers - Le Journal de Montréal
Bacri se révèle (...) juste et attachant. (...) CHERCHEZ HORTENSE explore habilement le registre de la comédie douce-amère, grâce à une mise en scène bien rythmée et à des dialogues savoureux.