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Catimini

Can. 2012. Drame social de Nathalie Saint-Pierre avec Émilie Bierre, Joyce-Tamara Hall, Rosine Chouinard-Chauveau. L'expérience de quatre filles d'âges variables placées sous la tutelle de la Direction de la protection de la jeunesse. Regard éclairant et intelligent sur un fait de société délicat. Scénario fluide. Réalisation organique et inspirée. Interprètes criantes de vérité. (sortie en salle: 25 janvier 2013)

13 ans +
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Catimini (Catimini)

13 ans + 13 ans +

Can. 2012. Drame social de Nathalie Saint-Pierre avec Émilie Bierre, Joyce-Tamara Hall, Rosine Chouinard-Chauveau.

L'expérience de quatre filles d'âges variables placées sous la tutelle de la Direction de la protection de la jeunesse. Regard éclairant et intelligent sur un fait de société délicat. Scénario fluide. Réalisation organique et inspirée. Interprètes criantes de vérité. (sortie en salle: 25 janvier 2013)

Cathy, six ans, est conduite par une travailleuse sociale dans un nouveau foyer d'accueil, à la campagne, où elle s'acclimate lentement aux règles de vie imposées par la maîtresse des lieux, Réjeanne, une main de fer dans un gant de velours. Mais une dispute provoquée par l'enfant repliée sur elle-même amène Réjeanne à renvoyer du foyer une autre de ses protégées. Kayla, douze ans, est ainsi parachutée en ville, dans un centre aux règlements plus sévères encore, où elle devient la confidente de sa voisine de lit Morgane, une fille de seize ans en colère, qui prépare son évasion. À peu près au même moment, Manu, dix-huit ans, est relâchée par le système de protection de la jeunesse et amorce avec difficulté une existence solitaire au dehors.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette oeuvre captivante et rigoureusement construite, fortifiée par le jeu sensible et criant de vérité de ses quatre jeunes actrices, pose un regard éclairant sur un système qui, trop souvent, blesse ou endommage les enfants qu'il est censé protéger. La main légère, constamment soucieuse de vérité psychologique, Nathalie Saint-Pierre (MA VOISINE DANSE LE SKA) prend le parti de ses "héroïnes", ne nous donnant à voir que ce qui est visible à leurs yeux, et à entendre que ce qui est à portée de leurs oreilles. Ce faisant, la cinéaste pousse jusque dans la forme de CATIMINI une idée centrale de son discours: la négation de l'enfant en tant qu'individu à part entière. Le scénario fluide, qui enchaîne avec vigueur les récits pour les faire converger vers un troublant dernier acte, évite d'appuyer ou de provoquer l'indignation. Ce qui a pour effet de décupler la puissance du discours de l'auteure, articulé avec patience et mis en scène avec une économie inspirée - rappelant celle privilégiée par nos meilleurs documentaristes.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

No Heroes, No Villains, Just Grim Reality

The four young actresses (...) are all amazing (...). Vincent is also excellent as a woman who isn’t a monster, but has a terrifying coldness to her, dealing with [the] children like they’re commodities.

Catimini Nathalie Saint-Pierre

Dans les dédales de la DPJ

La cinéaste pose un regard empathique sur ses jeunes sujets. Mais son long métrage n'est ni un pamphlet ni le procès du système québécois. Il est (...) un état des lieux. (...) En résulte un [film] pessimiste.

Catimini Nathalie Saint-Pierre

Les Enchaînées

CATIMINI cultive le prévisible et additionne les clichés. (...) Difficile de penser que Nathalie Saint-Pierre ne cherche pas à diaboliser la DPJ (...) [lors du] coup de théâtre explosif et gratuit qui frise l'absurde par manque de recul.

Catimini Nathalie Saint-Pierre

Quatre Portraits en un

[À la fin], le burlesque [côtoie] le tragique. (...) Le rire disparaît lorsque l’on remet en question tout ce que l’on a vu et que la logique (...) implacable du cycle de vie des enfants de la DPJ reprend son cours.

Catimini Nathalie Saint-Pierre

Enfance nue, enfants tus

La cinéaste ne cherche pas à condamner en bloc les intentions des (...) institutions, elle ne nie pas le professionnalisme de certains intervenants (...). Mais elle interroge (...) la façon dont est "pensée" la prise en charge de ces jeunes.

Catimini Nathalie Saint-Pierre

Enfances cassées

Par une approche quasi journalistique, (...) la cinéaste resserre le faisceau sur quatre vies pour (...) [illustrer] qu'un système, aussi rigoureux (...) soit-il, ne peut substituer l'encadrement à l'amour sans faire de blessés.

Catimini Nathalie Saint-Pierre

Garde partagée

(...) CATIMINI est un mal nécessaire. Un film émouvant qui nous fait réfléchir sur l'avenir de tous ces enfants délaissés alors qu'il y a tant de couples infertiles prêts à débourser des milliers de dollars (...) pour [adopter].

Catimini Nathalie Saint-Pierre

Vivre sans laisser de traces

Véritable oeuvre de fiction, CATIMINI ressemble pourtant à un documentaire par son côté sans fard: rien n'y est magnifié. (...) Mais Nathalie St-Pierre ne tombe pas non plus dans le misérabilisme trash.

Catimini Nathalie Saint-Pierre

L'Inconfort de l'indifférence

CATIMINI est un film qui dévoile la détresse de ceux qu'il montre. Sans être un réquisitoire féroce contre le traitement qui leur est réservé, il offre un point de vue senti et vibrant sur le sujet, sans par ailleurs se faire didactique.

Catimini Nathalie Saint-Pierre

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