En une succession subliminale d'images captées au fil des quatre saisons, la vie des animaux du Parc Safari de Hemmingford. Méditation sans paroles, abstraite et minimaliste. Réalisation inspirée. Photographie expressive. (sortie en salle: 6 avril 2012)
Dans la continuité de CARCASSES, mais suivant une ligne narrative résolument plus abstraite et minimaliste, Denis Côté a composé une méditation sans paroles sur les mondes parallèles: l'humanité, montré dans le hors-champ, la plupart du temps, et l'animalité, dans le champ de la caméra attentive. Le résultat, modeste et livré sans mode d'emploi, ne manque pas de fasciner, grâce à son effet de miroir déstabilisant, accentué par les compositions picturales vraiment originales privilégiées par le directeur-photo Vincent Biron.
Texte : Martin Bilodeau
Peter Debruge - Variety
Serving up artfully framed, static-camera compositions of the animals within their mismatched environs, Cote's actuality-style catalog of context-free tableaux invites auds to free-associate with the scenes put before them.
Gérard Grugeau - 24 Images
Avec ses cadrages insolites et ses paysages sonores variés, aux motifs parfois lointains et contenus qui nimbent le réel d'une inquiétante étrangeté (...), le film campe à la croisée de l'expérimental (...) et du documentaire.
Brendan Kelly - The Gazette
Neither a documentary nor a work of fiction, the best description is that it’s a filmic essay on ... well, frankly, I’m not sure what it’s on and that’s a big part of the charm of this strangely appealing film.
Maxime Demers - Le Journal de Montréal
Minimaliste, le film est construit à partir d'une série de plans tantôt crus, tantôt poétiques, et une photographie remarquable (...). Même si l'exercice finit par s'essouffler et s'égarer (...), BESTIAIRE se révèle, par moments, une expérience cinématographique captivante et envoûtante.
Marc Cassivi - La Presse
BESTIAIRE n’est pas un documentaire animalier. Quelque part entre le documentaire, la fiction et l’essai (...), c’est un film contemplatif, mélancolique, sans narration, qui a pour sujet le rapport, souvent paradoxal, entre l’homme et l’animal.
Malcolm Fraser - Mirror
Côté’s approach can be called many things, but “pandering” is not one of them. Here, his camera doesn’t budge an inch, and if the action moves offscreen, so be it.
Manon Dumais - Voir
On peut s’ennuyer ferme devant ce BESTIAIRE, comme on peut aussi rire, s’émouvoir, rêvasser (...). En dehors de toute la gamme d’émotions que chacun y vivra (...), l’oeil sera certes séduit par la composition méticuleuse et surprenante (...) des cadrages.
Luc Laporte-Rainville - Ciné-Bulles
Ce qui semble un documentaire sur la vie dans un zoo durant la saison creuse se transforme peu à peu en une métaphore sur le besoin de liberté. Liberté dont la privation est synonyme d'inertie... et de mort!
Pierre-Alexandre Fradet - Séquences
Si BESTIAIRE évoque par moments LA VIE MODERNE de Depardon (...), c'est le ton documentaire en moins. S'il rappelle à la mémoire quelques séquences d'ONCLE BOONMEE, il limite au maximum le recours à la parole. (...) BESTIAIRE n'est pas de ces films qui dévoilent au grand jour leurs intentions.
Fr. 2022. Drame de Frédéric Tellier avec Gilles Lellouche, Pierre Niney, Emmanuelle Bercot. Classement: .
En France, un avocat spécialisé en droit environnemental et une militante écologiste se battent chacun de leur côté pour faire interdire un pesticide mortel, dont les avantages économiques sont âprement défendues par un lobbyiste influent.