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Mélancholia (Melancholia)

Dan. 2011. Drame de Lars von Trier avec Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Kiefer Sutherland. Tandis qu'une planète menace d'entrer en collision avec la Terre, une jeune publicitaire qui s'est enfoncée dans la dépression trouve refuge chez sa soeur. Film-somme fataliste, d'une symbolique puissante. Mise en scène vertigineuse, en équilibre entre sophistication et sobriété. K. Dunst incandescente. (sortie en salle: 11 novembre 2011)

Général
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Mélancholia (Melancholia)

Général Général

Dan. 2011. Drame de Lars von Trier avec Kirsten Dunst, Charlotte Gainsbourg, Kiefer Sutherland.

Tandis qu'une planète menace d'entrer en collision avec la Terre, une jeune publicitaire qui s'est enfoncée dans la dépression trouve refuge chez sa soeur. Film-somme fataliste, d'une symbolique puissante. Mise en scène vertigineuse, en équilibre entre sophistication et sobriété. K. Dunst incandescente. (sortie en salle: 11 novembre 2011)

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Les Films Séville
Récompenses
Justine et son nouvel époux Michael arrivent avec deux heures de retard à leur réception de mariage, qui a lieu dans le château cossu du riche beau-frère de celle-ci, John. L'atmosphère est plutôt tendue, et Claire, la soeur de Justine, s'active en tous sens afin de préserver les apparences. Sa tâche devient de plus en plus difficile à mesure que la soirée avance, et que le vrai visage de Justine, une publicitaire atteinte de maladie mentale, refait surface, au grand désespoir de son nouveau mari. À la fin de la nuit, ce dernier, à bout de patience, jette l'éponge. Au même moment, on note la progression tranquille mais résolue de la planète Melancholia vers la Terre. Quelques semaines après la noce, Justine, anéantie par la dépression, se réfugie chez Claire et John, qui tentent, tout comme leur enfant fasciné par sa tante, de lui faire remonter la pente. Parallèlement, Melancholia continue sa trajectoire, divisant Justine, étrangement sereine, et Claire, paralysée d'appréhension, à l'idée d'une possible collision avec la Terre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce superbe exploit de cinéma constitue un film-somme dans l'oeuvre de Lars Von Trier (BREAKING THE WAVES, ANTICHRIST) qui signe pour la circonstance une de ses mises en scène les mieux équilibrées entre sophistication et sobriété. On y retrouve assemblées, de façon organique et limpide, le désespoir du cinéaste face à un monde défait, où le vide existentiel, la perte de sens, la dépression, le cynisme, sont les symptômes apparents d'un Mal dont l'accident cosmique attendu constitue à la fois la cause et le remède. Le prologue opératique sur un air de Wagner, d'une beauté glacée trompeuse (on dirait Chris Marker récupéré par Annie Leibowitz), précise d'entrée de jeu l'angle d'attaque du cinéaste: en domestiquant la nature, l'Homme a vidé la beauté de son sens. La pelouse manucurée du château, son terrain de golf désert, importent ce raisonnement plus loin dans le récit fataliste, à la symbolique puissante, divisé de façon abstraite ou du moins arbitraire en deux chapitres égaux en durée. Le premier est consacré à Justine, campée par une Kirsten Dunst incandescente, le second à Claire, très bien défendue par Charlotte Gainsbourg.

Texte : Martin Bilodeau

COMMENTAIRES

26 décembre 2018, 20:04:04

Par : Alexis Laperle, Sherbrooke

Oui ce film a le feel d'un film coté (2) je comprend très bien, mais tout de même il y a plusieurs trucs qui ne sont même pas expliquer, et c'est 2 films différents, un marriage et une fin du monde et ça coupe brusquement entre les 2, il faut accepter que c'est pas si exceptionnel que ça.

J'attribue à ce film la Cote 3


29 janvier 2017, 00:48:10

Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières

Une vision assez désabusé des individus. Von Trier a-t-il le moindre respect pour ses personnages? En espérant en plus qu'il ne soit pas un partisan Nazis... Après une première partie version dépressive, lassante et millionnaire de FESTEN (ou du MARIAGE DE RACHEL), MELANCHOLIA offre une deuxième partie contemplative où les personnages ne font pas grand-chose. Les réactions des deux soeurs sont opposés et cela sert bien le film pour une analyse, comme pour cette finale fataliste. La Gainsbourg convient bien mais a toujours la mine d'un chien battu comme son père, tandis que Dunst donne tout, de son magnifique décolleté à son incarnation marquante de la dépression. Et quelques plans oniriques, qui ont l'allure de tableaux, sont fascinants, même si avec une telle musique ça devient carrément de la prétention d'auteur, surtout que le film est long. Pour ma part, j'ai aimé mieux DANCING IN THE DARK, DOGVILLE et même ANTICRHIST de Von Trier. Étant donné que je me suis ennuyé devant MELANCHOLIA je le mets (5), quoiqu'un jour je vais essayer de le revoir sans mes «préjugés» sur le cinéaste.

J'attribue à ce film la Cote 3


06 septembre 2016, 22:40:51

Par : Jason Plante, Gatineau

Le film est une detresse psychologique que se partage deux soeurs a la venue de la planete Melancholia, qui menace son entrée sur la planete terre. Il n'y a pas grand action. Si vous en voulez de l'action, allez voir furious 6 et vous allez en avoir. Jusque la fichez-nous la paix. Malgre ce commentaire plate et quelques connaissances qui ont admires le film, je dirais que l'oeuvre est "plutot" accessible, puisque la plupart de mes contacts ont aime. Ce sont les 2 actrices feminines qui volent la vedette. Un moment c'est Dunst qui epate, l'autre c'est Gainsbourg qui vole la vedette. Ainsi soit-il et ainsi de suite. Quoique mon film prefere de Trier est Dancing In The Dark (qui nous prouvait que Bjork pouvait avoir d'excellents pouvoirs artistiques dans un film), je lui octroie un 1, comme si c'etait mon 2e film prefere de ce geant Lars Von Trier...

J'attribue à ce film la Cote 3


Revue de presse

Sublime Abîme

MELANCOLIA a (...) cette façon de planquer, (...) sous une maîtrise géniale de l’écriture filmique, quelque chose de mat et d’inconsolable. C’est à la fois le cinéma dans la pleine puissance de ses moyens et un constat du monde, (...) des hommes, qui ne saurait se consoler de rien.

Mélancholia Lars von Trier

Au coeur de la bile noire

(...) la catastrophe annoncée, celle de la fin du monde, constitue un catalyseur extrême, à la fois un événement en soi et une allégorie aux significations multiples. (...) C'est ainsi dans cette multitude de natures de la catastrophe que le film tire sa force.

Mélancholia Lars von Trier

Une Cosmogonie du désespoir

Oscillant entre un récit très concret, un onirisme à la fois sublime et cauchemar- desque et une dimension métaphysique, MELANCHOLIA peut être vu (...) comme une oeuvre donnant puissamment à ressentir l'état de dépression, dont le cinéaste a pu (...) faire l'expérience.

Mélancholia Lars von Trier

La Fin du monde comme si vous y étiez

(...) MELANCHOLIA a beau être une ode au désespoir (...), il est réalisé avec une telle virtuosité et un si grand souffle émotif que le spectateur, aspiré par son trou noir flamboyant, en ressort secoué, bouleversé, tétanisé et à des années-lumière du plat pessimiste recherché.

Mélancholia Lars von Trier

C’est l’apocalypse

Comme pour (...) l’esthétisant prologue d'ANTÉCHRIST, von Trier expose avec éclat sa virtuosité, cette fois en une suite de tableaux d’inspiration symboliste d’une inquiétante et saisissante beauté où il résume le drame à venir: la fin du monde, rien de moins.

Mélancholia Lars von Trier

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