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Les Aventures de Tintin (The Adventures of Tintin)

É.-U. 2011. Film d'animation de Steven Spielberg . Après avoir acheté une maquette d'un navire du XVIIe siècle, un reporter intrépide est entraîné dans une étonnante chasse au trésor. Adaptation luxueuse et très libre de deux bandes dessinées de Hergé. Scénario astucieux. Brio technique. Surenchère épuisante de péripéties invraisemblables dans le dernier tiers. (sortie en salle: 9 décembre 2011)

Général
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Les Aventures de Tintin (The Adventures of Tintin)

Général Général

É.-U. 2011. Film d'animation de Steven Spielberg .

Après avoir acheté une maquette d'un navire du XVIIe siècle, un reporter intrépide est entraîné dans une étonnante chasse au trésor. Adaptation luxueuse et très libre de deux bandes dessinées de Hergé. Scénario astucieux. Brio technique. Surenchère épuisante de péripéties invraisemblables dans le dernier tiers. (sortie en salle: 9 décembre 2011)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
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Pays :
Distributeur :
Paramount
Peu après avoir acheté aux puces un modèle réduit de la Licorne, navire français du XVIIe siècle, le jeune reporter Tintin est enlevé par les hommes du vil Sakharine puis enfermé dans la cale du cargo Karaboudjan. Libéré de ses liens grâce à Milou, son fidèle petit chien blanc, Tintin aboutit dans la cabine du capitaine Haddock, un ivrogne sous la coupe de Sakharine. Pourchassé par ce dernier, le reporter prend la fuite avec Milou et le capitaine, d'abord en canot de sauvetage puis en hydravion. Après un atterrissage en catastrophe dans le désert du Sahara, le capitaine, enfin sobre, se souvient. Il est en effet le descendant du commandant de la Licorne, le chevalier François de Hadoque, lequel tua à l'époque le pirate Rackham le Rouge, qui voulait s'emparer du trésor en pièces d'or dont il avait la garde. Tintin comprend alors que Sakharine, lui aussi propriétaire d'une maquette de la Licorne, est en fait le descendant du flibustier et qu'il cherche à récupérer le trésor. Pour y arriver, il lui faut d'abord mettre la main sur la troisième réplique du navire, exposée dans le jardin d'un riche négociant arabe.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette adaptation luxueuse des exploits du célèbre héros de Hergé par le réalisateur des INDIANA JONES impressionne à plus d'un titre. D'abord par sa virtuosité technique, le procédé du "capture motion" n'ayant jamais été utilisé de manière aussi efficace et fluide. Ensuite en raison de son scénario astucieux sur le thème de la vengeance, synthèse très libre des albums "Le Secret de la Licorne" et "Le Crabe aux pinces d'or", agrémentée de clins d'oeil rigolos aux autres aventures de Tintin. Enfin en raison de son illustration fidèle, à la fois dynamique et vieillotte, des décors et des personnages de l'univers particulier du globe trotter à l'éternelle figure adolescente. Dommage que dans le dernier tiers, la surenchère de péripéties échevelées et invraisemblables, plus près du "cartoon" que de la BD, fasse en sorte que le film tourne à vide, révélant du coup la minceur de son intrigue. Reste que cette première collaboration entre les géants du cinéma Steven Spielberg et Peter Jackson (THE LORD OF THE RINGS), ici producteur, laisse présager de nombreuses suites.

Texte : Louis-Paul Rioux

COMMENTAIRES

11 juillet 2017, 21:20:06

Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières

Le début épate, le visuel est fidèle au style de la BD et il y a un petit côté à la Hitchcock qui tient dans la première partie. Malheureusement, plus le récit avance par la suite, plus le charme s'évapore et le film devient un long-métrage un peu comme tant d'autres. Par contre, ce TINTIN demeure un divertissement familial amusant.

J'attribue à ce film la Cote 3


04 mai 2015, 10:49:57

Par : Christian Depoorter, Bruxelles

Ce Tintin à Hollywood rappelle un certain Schindler à Disneyland!

J'attribue à ce film la Cote 3


04 mai 2015, 10:49:55

Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien

Monsieur Rioux se serait-il levé du mauvais pied pour mettre la cote scandaleuse de 4? À la lecture de sa critique, on comprend mal de ne pas voir apparaître un 3. La cote que mériterais ce film, ne serait-ce que pour sa prodigieuse réussite technique. Le dernier film de Spielberg prouve une fois de plus qu'il est le maître incontesté du divertissement. Après des années d'attente (pour des raisons diverses, tel que les droits d'auteur), il nous propose enfin sa vision des aventures du jeune reporter. Et laissez-moi vous dire que le spectacle est la hauteur des attentes. Et je dirais même plus, le film est extraordinaire! Techniquement, le film est irréprochable. Tout est parfait! Nous avons vraiment l'impression que les caméras n'existent plus tant les mouvement sont d'une virtuosité hallucinante. Il y a d'ailleurs une séquence de poursuite tout à fait incroyable qui passera très certainement à l'histoire! J'ai retrouvé mes yeux et mon coeur d'enfant devant mes héros Tintin et le Capitaine Haddock. Milou m'a fait craquer et je dois avouer que j'ai eu les larmes aux yeux devant tant de plaisir. Un vrai gamin je vous dis! Il y a tant de détail, de clin d'oeil et d'humour dans ce film qu'un deuxième visionnement semble impératif! Un deux heures de pur enchantement qui prouve une fois de plus que Spielberg reste et demeure le Roi du grand écran.

J'attribue à ce film la Cote 3


Revue de presse

Un Grand Spectacle convaincant

Si Spielberg utilise le relief de façon discrète et efficace, le numérique 3D lui offre une précision de l'image, une netteté des décors qui rejoindraient presque, enfin, la «ligne claire» de la bande dessinée belge. On croirait que les accessoires (de fait virtuels) sont en dur. Cette réalité composite (...) produit un effet gagnant.

Aventures de Tintin, Les Steven Spielberg

Ni un film, ni un dessin animé

Certains scrogneugneux (...) en seront sûrement rebutés. Pourtant, l'énergie est là. La vie circule sous les maquillages numériques. (...) Spielberg et Jackson ont réussi le tour de force de ne pas trahir l'esprit Tintin. Empreint d'action, d'humour et de suspense, le film est aussi virevoltant que virtuose.

Aventures de Tintin, Les Steven Spielberg

Faire à Tintin ce que la Castafiore fait à l'opéra

Le héros bidimensionnel d'Hergé se voit conférer le don du relief. (...) Spielberg a toujours été d'avis que plus, c'est mieux. Son Tintin est plus rapide, (...) plus malin, plus fort que celui d'Hergé et cette inflation est censée le faire passer du statut de héros de bande dessinée à celui de personnage de cinéma. C'est raté.

Aventures de Tintin, Les Steven Spielberg

Tintin passe-t-il l'écran?

Généré grâce à la "capture de mouvement", (...) [Tintin] n'a ni l'épaisseur d'un être de chair et de sang ni la beauté d'un dessin aux lignes claires. C'est un hybride bizarre, une créature de synthèse. Tel est le problème essentiel de cette rencontre au sommet de Hergé et de Spielberg: l'image.

Aventures de Tintin, Les Steven Spielberg

L'Immense Respect de Spielberg

Dans un premier temps, le réalisateur signe un film noir (...), peaufine les jeux d’ombres et de lumières, ainsi que les mouvements de caméra, dynamiques et vertigineux. Puis les scènes d’action s’enchaînent tambour battant; les acteurs (...) apportent de la chair, de l’humanité (...) à leurs avatars en images de synthèse.

Aventures de Tintin, Les Steven Spielberg

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